Dissolution de Mariage ; Joel51 et Muscadia

Le Président de l'officialité arriva.

Bonjour à tous, nous allons pouvoir ouvrir cette audience.

Un délai de 15 jours sera accordé durant lequel les époux et les possibles témoins pourront s'exprimer. Passer ce délai, l'audience sera clôturée.

Sachez que vous avez la possibilité de recevoir conseil d'un avocat conformément au droit canon :

Citation :

   L’accusé a la faculté de se faire conseiller par un avocat de confession aristotélicienne, ecclésiastique ou non, dès que le procureur décide de l’opportunité des poursuites et tout au long de la procédure.

Cette audience sera placée sous ma présidence en tant qu'archevêque d'Aix en Provence.
Les officiaux seront Sœur Mielle64c et Soeur Chentyt.
La Procure est donnée à Mgr Arnault d'Azayes.

L'archevêque-procureur commença donc.

« - Éminence président, sœurs officiales, merci de votre présence pour entendre la requête de Joel cinquant-et-unième du nom. Je gage que l'audience sera courte : les faits sont simples. Le requérant nous a indiqué que son épouse est en retraite spirituelle depuis fort longtemps. Le droit canon prévoit la dissolution du mariage dans ce cas précis. »

Un greffier lut alors un extrait du droit canon :

Citation :

Article 5 : La dissolution du sacrement du mariage est une extinction de ce dernier suite à la décision des époux de se séparer et de mettre fin à leur vie de couple.

Article 6 : Les motifs invoqués pour une dissolution du sacrement du mariage sont :
[…]
- Article 6.4 : La disparition de l’un des deux époux pendant un temps supérieur à 3 mois.

« - Joel, mon enfant, pouvez-vous premièrement nous décrire brièvement quelle fut votre vie conjugale jusqu'à la disparition de votre épouse ? J'entends par là votre vie au quotidien : vie sous le même toit, enfants, etc. Ensuite, dites-nous depuis combien de temps vous n'avez plus de nouvelles de votre épouse. »

« - Nous tombons donc également sous le régime de l'article 6.3. »

Qu'un greffier cita :

Citation :

- Article 6.3 : L’abandon du domicile conjugal par l’un des deux époux pendant un temps supérieur à 3 mois. Le conjoint reconnu coupable de négligence conjugale est passible de l’impossibilité de remariage.

« - Qu'en est-il de l'éducation de vos enfants mon fils ? Qui s'en charge à présent ? »

« - Bien sûr mon fils, je n'entendais nullement qu'elle était coupable. Merci de vos réponses.

Éminence président, sœurs officiales, l'affaire est pour moi limpide. Je suis déjà prêt à prononcer mon réquisitoire, sauf si l'un d'entre vous a des questions. »

« - Il sera court monseigneur. Les faits sont évidents. Je recommandé une dissolution de mariage avec possibilité immédiate de remariage pour l'époux après confession auprès du clerc de son choix ; et possibilité de remariage pour l'épouse d'ici un mois et confession auprès du clerc de son choix. »