Richelieu1 Cardinal Archevêque d'Aix-en-Provence
Lieu RP : Brignoles
Feuille de personnage Nom et prénom: Ludovi de Sabran Paroisse: Brignoles
| Sujet: Bienheureux Sénèque Dim 3 Avr 2011 - 23:59 | |
| - Citation :
les Bienheureux - Bienheureux Sénèque
Bienheureux Sénèque et son De Providentia
L'AUTEUR :
Sénèque vécut au 1er siècle après JC et naquit dans une famille romaine aisée installée en Espagne. Dès son plus jeune âge, il fut en contact avec le philosophe Sotion, un pythagoricien héritier d'Aristote fort versé dans l'étude des sciences par l'observation et la raison, et du philosophe stoïcien Attale dont Sénèque fut le grand introducteur au sein de notre religion et qui devait inspirer toute sa réflexion sur la toute puissance du divin, fatalité devant laquelle tout destin individuel devait plier. De l'enseignement de ces deux hommes, Sénèque devait tirer lui-même quelques découvertes qui le rendirent célèbres; c'est ainsi que, le premier, se fondant sur observation et raison, il énonça le fameux principe de Sénèque: " Tout corps plongé dans l'eau en ressort mouillé". Du reste, grâce, à lui, par l'usage de la raison, l'on en vint à découvrir d'autres principes tout aussi merveilleux, comme celle de son disciple Tarzan qui énonça, stoïque et fataliste, par le simple usage de sa raison, le fait suivant: " Quiconque ne sait pas nager est destiné à couler" ! C'est donc à juste titre que l'on fait de Sénèque le père de la philosophie constativo-constative.
Son talent finit par lui ouvrir la porte d'une carrière politique, freinée quelques temps par un exil en Corse dont le frappa l'empereur Claude. Cependant, la science de Sénèque était telle qu'il réussit à fabriquer une potion de son cru qui fut administrée en secret à l'empereur qui se retrouva transformé en citrouille !
Rentré en grâce, il devint le précepteur de l'empereur Néron auquel il entrepris d'apprendre les vertus du juste milieu. Hélas, bientôt Sénèque commit l'erreur de confondre raison et raison d'État et cautionna, au nom du juste milieu, le meurtre d'Agrippine, mère de l'empereur, par celui-ci, sans se rendre compte de la pente glissante sur laquelle il s'était engagé. En effet, bientôt, ce fut à son tour d'être disgracié avant d'être condamné à se suicider, ce qu'il fit avec panache: en pur stoïcien, se soumettant au destin, il organisa un banquet entre amis à la fin duquel il s'ouvrit les veines.
C'est durant sa période de disgrâce qu'il écrivit le De Providentia.
LE DE PROVIDENTIA :
Le De Providentia est un ouvrage dans lequel Sénèque démontre que rien de véritablement mauvais ne peut arriver à l'Homme de bien. Ce qui ressemble à l'adversité n'est en fait qu'un moyen par lequel le Très-Haut teste les vertus de chaque homme. À ce titre, celui qui est Homme de bien sortira de l'épreuve plus fort qu'auparavant. Aussi l'Homme sage est-il celui qui se soumet à la volonté divine, sans restriction, accepte le sort qu'il lui est fait et s'attache à écarter de lui toutes les actions qui le corrompent (crime, désir d'argent, désir de célébrité) et le rendent véritablement mauvais et sujet à la punition divine. Pour le reste, comme il le dit lui-même dans sa conclusion, " Si tu meurs pour avoir pris une tuile sur la tête, c'est que tel était ton destin providentiel, car la volonté divine étant toute puissance, nul doute que ce soit le Très-haut qui ait fait tomber cette tuile dans le but de te faire suivre un autre chemin". "Tout est au mieux dans le meilleur des mondes, disait-il aussi, réglé comme les sphères célestes qui se meuvent pour donner au monde sa hiérarchie et son ordonnance, comme nous l'enseigne Aristote. Ce qui nous arrive participe de ce plan divin". - Code:
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[b]L'AUTEUR :[/b]
Sénèque vécut au 1er siècle après JC et naquit dans une famille romaine aisée installée en Espagne. Dès son plus jeune âge, il fut en contact avec le philosophe Sotion, un pythagoricien héritier d'Aristote fort versé dans l'étude des sciences par l'observation et la raison, et du philosophe stoïcien Attale dont Sénèque fut le grand introducteur au sein de notre religion et qui devait inspirer toute sa réflexion sur la toute puissance du divin, fatalité devant laquelle tout destin individuel devait plier. De l'enseignement de ces deux hommes, Sénèque devait tirer lui-même quelques découvertes qui le rendirent célèbres; c'est ainsi que, le premier, se fondant sur observation et raison, il énonça le fameux principe de Sénèque: " Tout corps plongé dans l'eau en ressort mouillé". Du reste, grâce, à lui, par l'usage de la raison, l'on en vint à découvrir d'autres principes tout aussi merveilleux, comme celle de son disciple Tarzan qui énonça, stoïque et fataliste, par le simple usage de sa raison, le fait suivant: " Quiconque ne sait pas nager est destiné à couler" ! C'est donc à juste titre que l'on fait de Sénèque le père de la philosophie constativo-constative.
Son talent finit par lui ouvrir la porte d'une carrière politique, freinée quelques temps par un exil en Corse dont le frappa l'empereur Claude. Cependant, la science de Sénèque était telle qu'il réussit à fabriquer une potion de son cru qui fut administrée en secret à l'empereur qui se retrouva transformé en citrouille !
Rentré en grâce, il devint le précepteur de l'empereur Néron auquel il entrepris d'apprendre les vertus du juste milieu. Hélas, bientôt Sénèque commit l'erreur de confondre raison et raison d'État et cautionna, au nom du juste milieu, le meurtre d'Agrippine, mère de l'empereur, par celui-ci, sans se rendre compte de la pente glissante sur laquelle il s'était engagé. En effet, bientôt, ce fut à son tour d'être disgracié avant d'être condamné à se suicider, ce qu'il fit avec panache: en pur stoïcien, se soumettant au destin, il organisa un banquet entre amis à la fin duquel il s'ouvrit les veines.
C'est durant sa période de disgrâce qu'il écrivit le De Providentia.
[b]LE DE PROVIDENTIA :[/b]
Le De Providentia est un ouvrage dans lequel Sénèque démontre que rien de véritablement mauvais ne peut arriver à l'Homme de bien. Ce qui ressemble à l'adversité n'est en fait qu'un moyen par lequel le Très-Haut teste les vertus de chaque homme. À ce titre, celui qui est Homme de bien sortira de l'épreuve plus fort qu'auparavant. Aussi l'Homme sage est-il celui qui se soumet à la volonté divine, sans restriction, accepte le sort qu'il lui est fait et s'attache à écarter de lui toutes les actions qui le corrompent (crime, désir d'argent, désir de célébrité) et le rendent véritablement mauvais et sujet à la punition divine. Pour le reste, comme il le dit lui-même dans sa conclusion, " Si tu meurs pour avoir pris une tuile sur la tête, c'est que tel était ton destin providentiel, car la volonté divine étant toute puissance, nul doute que ce soit le Très-haut qui ait fait tomber cette tuile dans le but de te faire suivre un autre chemin". "Tout est au mieux dans le meilleur des mondes, disait-il aussi, réglé comme les sphères célestes qui se meuvent pour donner au monde sa hiérarchie et son ordonnance, comme nous l'enseigne Aristote. Ce qui nous arrive participe de ce plan divin".[/color][/quote] | |
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