SIEGE DES ARCHEVECHES DE PROVENCE
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 Bienheureux Platon

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AuteurMessage
Richelieu1
Cardinal Archevêque d'Aix-en-Provence
Richelieu1


Lieu RP : Brignoles

Feuille de personnage
Nom et prénom: Ludovi de Sabran
Paroisse: Brignoles

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MessageSujet: Bienheureux Platon   Bienheureux Platon EmptyDim 3 Avr 2011 - 23:58

Citation :
Bienheureux Platon Badgesaintofficenc8
Les Bienheureux - Bienheureux Platon


I. LA NAISSANCE

Dans la cité d’Athènes, en ce temps, quelques familles dominaient largement la vie sociale. Parmi elles se trouvait la famille d’Ariston, qui descendait du Roi Codros, mais d’autres également avaient, par leur généalogie, les fonctions exercées par leurs membres et leur importance financière, une plus ou moins grande influence sur la vie de la cité.

Un soir d’orage, la jeune Périctionè, elle-même fille d’une famille influente, qui cherchait un abri tomba devant un temple d’Hermès, et ce fut Ariston qui la releva, et lui offrit le couvert. Il ne fallut qu’une journée pour qu’ils se marient.

Dans l’entourage des deux amants, cette union – quoique permise – suscitait débats et émois : il n’était pas de tradition de marier aussi vite des êtres dont les familles ne se connaissaient pas, et l’orage était vu par les superstitions antiques comme un mauvais présage.

Pourtant, de l’union d’Ariston et Périctonè naquirent quatre enfants : Adimante, Glaucon, Aristoclès, et la belle Potonè.
Des quatre, seule la naissance du troisième fils posa problème : non seulement Ariston était parti en guerre et ne put voir sa progéniture, mais en plus Périctonè était elle-même en voyage, et l’enfant naquit sur la route, de nuit, à quelques lieues d’Athènes, et ce ne fut que par un miracle qu’il put survivre ainsi que sa mère. Elle décida de le nommer Aristoclès, suivant la tradition car c’était là le nom du père d’Ariston, qui venait de mourir.


II. LA JEUNESSE

Mais à son retour de guerre, Ariston trouva ses trois fils grandis, et surtout Aristoclès qu’il n’avait encore jamais eu l’occasion de voir, qui avait déjà cinq ans et était bien nourri. Les premiers mots qu’il lui adressa justifièrent le surnom que l’enfant garda jusqu’à sa mort. « Je m’attendais à voir un petit nourrisson en sa couche et je vous trouve parlant et marchant dans un corps bien large ! » Le mot « large » en grec se disant « Plato », il fut depuis lors surnommé « Platon », le large, par tous ceux qui le rencontrèrent.

Dès son jeune âge, Platon semblait présenter de très hautes capacités intellectuelles, et pour cette raison, ses parents insistèrent pour le former à la musique, aux mathématiques, au sport, à la peinture et à la grammaire. Ainsi, à 16 ans, il écrivit ses premiers poèmes et ses premières tragédies.

A 19 ans, une rumeur publique parvint jusqu’à ses oreilles : le dénommé Socrate était en ville, qui défiait la pensée commune. Pour Platon, c’est une révélation : la pensée pouvait être défiée, et il existait un homme qui rejetait ce qu’on lui a appris pour comprendre de lui-même les vérités qu’il percevait. Il décida de rencontrer ce Socrate. Mais ses parents, craignant que cette mauvaise fréquentation ne le compromette dans l’avenir politique qu’ils lui réservaient, lui interdirent de se rendre à lui.


III. LA RENCONTRE DE SOCRATE

Dans un gymnase connu pour être le lieu favori du vieux maître, Platon alla écouter un dialogue entre Socrate et l’un de ses disciples, sans, bien sûr, en avoir averti ses parents. Soucieux de ne pas être dénoncé, il avait décidé de taire son identité.

Apercevant le jeune homme qu’il n’avait jamais vu auparavant, Socrate interrompit sa discussion et le pointa sévèrement du doigt en disant

SOCRATE "Qui es-tu, toi qui entres ici pour écouter mes paroles ?"

PLATON "Je suis Platon, humble fils de deux agriculteurs. Je ne peux payer pour entendre tes enseignements, Ô maître réputé, mais je puis me faire discret."

SOCRATE "Ici, il n’est de place ni pour la discrétion, ni pour le mensonge, Platon. Si tu es ici, tu dois venir face à tous, et argumenter sans faille. Je ne suis pas sophiste à te faire payer pour des leçons pleines de certitudes aussi fausses que ta prétendue condition paysanne, trahie par ton accoutrement."

Impressionné par Socrate, qui avait réussi à le démasquer, Platon se jura de le suivre indéfectiblement, et accepta de dialoguer avec lui. De longues années durant, Socrate et Platon sillonnèrent ensemble les routes pour inciter les gens à assumer leurs idées et à refuser les opinions sans fondement. Socrate usait de sa liberté de penser sur tous les sujets et lors de ses dialogues publics il commença à remettre en cause les dogmes du polythéisme de son époque. Ainsi, il jugea les attitudes attribuées aux Dieux grecs indignes de réelles divinités et sa réflexion semblait l’amener vers l’affirmation d’une divinité unique.
Mais un jour où Platon était malade, des soldats vinrent interrompre Socrate en pleine discussion, et l’accusèrent de trouble à l’ordre public, d’impiété envers les Dieux et de corruption de la jeunesse. Il fut arrêté, jugé, et condamné à la mort par absorption de ciguë.

Inconsolable, Platon retourna à Athènes et décida de consigner par écrit les dialogues de feu son maître qu’il avait encore en mémoire. Cependant, il n’eut pas le courage de reprendre les dialogues de son maître sur les divinités, ni de poursuivre sa réflexion. La peur de la mort arrêta Platon.
Une fois ce long travail accompli, il ne put se résoudre à mettre un terme à l’œuvre de Socrate, et fonda l’Académie pour que les jeunes hommes et femmes d’Athènes puissent obtenir une formation digne de la mémoire de son maître.


IV. ARISTOTE

Au fil des ans, l’Académie de Platon devint le lieu le plus réputé pour l’enrichissement culturel et la formation intellectuelle. Il n’existait pas une grande famille qui n’incitait pas ses enfants à suivre les enseignements de l’Académie, si bien qu’une véritable administration se mit en place autour d’elle, et que quiconque ne pouvait être accepté sans passer trois épreuves dont une serait morale, une physique, et une intellectuelle:

* Les mégères : de vieilles femmes antipathiques furent embauchées pour dissuader les moins motivés des disciples.
* Le labyrinthe : les locaux de l’Académie, somptueux de l’extérieur, étaient un véritable labyrinthe afin que les disciples comprennent que le chemin de la connaissance n’est jamais ni droit ni simple.
* Le syllogisme : à chaque nouveau disciple, Platon avait coutume de proposer un paralogisme, c'est-à-dire un syllogisme pervers, afin de tester sa réactivité et sa vivacité d’esprit.

C’est ainsi qu’un jour, un élève pour lequel Platon n’avait pas été prévenu entra dans l’amphithéâtre dans lequel il donnait une leçon. Il s’agissait d’Aristote. Comme il avait visiblement passé l’épreuve des mégères et celle du labyrinthe, Platon lui fit démontrer qu’un chat ne pouvait avoir huit queues.

Impressionné par la rigueur avec laquelle Aristote lui répondit, il l’accepta parmi ses disciples. Entre eux, une fidélité et une complicité se noua, que jamais il n’avait connu depuis Socrate, à l’époque où il était lui-même disciple. Chaque fois qu’il élaborait une théorie, Aristote en trouvait la justification, et tous deux s’entendaient sur tous les sujets de la vie.

Ainsi passèrent de longues années jusqu’à ce qu’Aristote décide de quitter Athènes, incapable de se mettre d’accord avec Platon sur la correspondance des idées et des choses. Dans un premier temps, Platon regretta ce départ, qu’il jugeait indigne d’un esprit posé. Il crut qu’Aristote, vexé de ne point être d’accord avec son maître, avait fait un caprice.

Pourtant, quelques années plus tard, il entendit à nouveau parler de ce disciple qu’il n’était jamais parvenu à remplacer. En effet, l’un de ses élèves lui annonça qu’il quittait son cours pour Axos, car le maître Aristote y enseignait des choses plus novatrices encore qu’il le faisait lui-même. Alors, satisfait d’avoir formé un être assez profondément pour qu’il forme lui-même de jeunes esprits, il décida de mettre fin à son travail académique.


V. LES VIEUX JOURS

Reprenant le chemin vers la côte de la Troade, Platon sentit ses forces diminuer, et quand les gens le reconnaissaient, il se surprit de plus en plus souvent à ne pas vouloir dialoguer avec eux par fatigue. Arrivé à l’Académie d’Aristote, il se déguisa afin de ne pas être remarqué, et entendit son ancien disciple expliquer l’unité de Dieu. Conscient d’avoir été largement dépassé en sagesse et retrouvant dans le raisonnement d’Aristote celui qu’avait déjà esquissé son vieux maître Socrate, il fut ébranlé dans ses certitudes et il retourna dans son auberge sans même aller saluer son vieil ami.

C’est dans cette auberge d’Axos qu’il prit réellement conscience de la vérité des propos d’Aristote. Trouvant enfin le courage qui lui avait fait défaut dans sa jeunesse, il s’écria, devant les clients et aubergistes ébahis : « Aristote a raison : de Dieu, il n’y en a qu’un, et je gage qu’Il l’a conduit à moi pour que je l’aide à trouver Sa vérité. Gloire soit rendue à Aristote, je peux mourir en paix. » Et en effet, c’est dans la nuit même que s’éteignit Aristoclès-Platon dans la chambre d’une auberge d’Axos.

Code:
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[color=black][b]I. LA NAISSANCE[/b]

Dans la cité d’Athènes, en ce temps, quelques familles dominaient largement la vie sociale. Parmi elles se trouvait la famille d’Ariston, qui descendait du Roi Codros, mais d’autres également avaient, par leur généalogie, les fonctions exercées par leurs membres et leur importance financière, une plus ou moins grande influence sur la vie de la cité.

Un soir d’orage, la jeune Périctionè, elle-même fille d’une famille influente, qui cherchait un abri tomba devant un temple d’Hermès, et ce fut Ariston qui la releva, et lui offrit le couvert. Il ne fallut qu’une journée pour qu’ils se marient.

Dans l’entourage des deux amants, cette union – quoique permise – suscitait débats et émois : il n’était pas de tradition de marier aussi vite des êtres dont les familles ne se connaissaient pas, et l’orage était vu par les superstitions antiques comme un mauvais présage.

Pourtant, de l’union d’Ariston et Périctonè naquirent quatre enfants : Adimante, Glaucon, Aristoclès, et la belle Potonè.
Des quatre, seule la naissance du troisième fils posa problème : non seulement Ariston était parti en guerre et ne put voir sa progéniture, mais en plus Périctonè était elle-même en voyage, et l’enfant naquit sur la route, de nuit, à quelques lieues d’Athènes, et ce ne fut que par un miracle qu’il put survivre ainsi que sa mère. Elle décida de le nommer Aristoclès, suivant la tradition car c’était là le nom du père d’Ariston, qui venait de mourir.


[b]II. LA JEUNESSE[/b]

Mais à son retour de guerre, Ariston trouva ses trois fils grandis, et surtout Aristoclès qu’il n’avait encore jamais eu l’occasion de voir, qui avait déjà cinq ans et était bien nourri. Les premiers mots qu’il lui adressa justifièrent le surnom que l’enfant garda jusqu’à sa mort. « Je m’attendais à voir un petit nourrisson en sa couche et je vous trouve parlant et marchant dans un corps bien large ! » Le mot « large » en grec se disant « Plato », il fut depuis lors surnommé « Platon », le large, par tous ceux qui le rencontrèrent.

Dès son jeune âge, Platon semblait présenter de très hautes capacités intellectuelles, et pour cette raison, ses parents insistèrent pour le former à la musique, aux mathématiques, au sport, à la peinture et à la grammaire. Ainsi, à 16 ans, il écrivit ses premiers poèmes et ses premières tragédies.

A 19 ans, une rumeur publique parvint jusqu’à ses oreilles : le dénommé Socrate était en ville, qui défiait la pensée commune. Pour Platon, c’est une révélation : la pensée pouvait être défiée, et il existait un homme qui rejetait ce qu’on lui a appris pour comprendre de lui-même les vérités qu’il percevait. Il décida de rencontrer ce Socrate. Mais ses parents, craignant que cette mauvaise fréquentation ne le compromette dans l’avenir politique qu’ils lui réservaient, lui interdirent de se rendre à lui.


[b]III. LA RENCONTRE DE SOCRATE[/b]

Dans un gymnase connu pour être le lieu favori du vieux maître, Platon alla écouter un dialogue entre Socrate et l’un de ses disciples, sans, bien sûr, en avoir averti ses parents. Soucieux de ne pas être dénoncé, il avait décidé de taire son identité.

Apercevant le jeune homme qu’il n’avait jamais vu auparavant, Socrate interrompit sa discussion et le pointa sévèrement du doigt en disant

[b]SOCRATE[/b] "Qui es-tu, toi qui entres ici pour écouter mes paroles ?"

[b]PLATON[/b] "Je suis Platon, humble fils de deux agriculteurs. Je ne peux payer pour entendre tes enseignements, Ô maître réputé, mais je puis me faire discret."

[b]SOCRATE[/b] "Ici, il n’est de place ni pour la discrétion, ni pour le mensonge, Platon. Si tu es ici, tu dois venir face à tous, et argumenter sans faille. Je ne suis pas sophiste à te faire payer pour des leçons pleines de certitudes aussi fausses que ta prétendue condition paysanne, trahie par ton accoutrement."

Impressionné par Socrate, qui avait réussi à le démasquer, Platon se jura de le suivre indéfectiblement, et accepta de dialoguer avec lui. De longues années durant, Socrate et Platon sillonnèrent ensemble les routes pour inciter les gens à assumer leurs idées et à refuser les opinions sans fondement. Socrate usait de sa liberté de penser sur tous les sujets et lors de ses dialogues publics il commença à remettre en cause les dogmes du polythéisme de son époque. Ainsi, il jugea les attitudes attribuées aux Dieux grecs indignes de réelles divinités et sa réflexion semblait l’amener vers l’affirmation d’une divinité unique.
Mais un jour où Platon était malade, des soldats vinrent interrompre Socrate en pleine discussion, et l’accusèrent de trouble à l’ordre public, d’impiété envers les Dieux et de corruption de la jeunesse. Il fut arrêté, jugé, et condamné à la mort par absorption de ciguë.

Inconsolable, Platon retourna à Athènes et décida de consigner par écrit les dialogues de feu son maître qu’il avait encore en mémoire. Cependant, il n’eut pas le courage de reprendre les dialogues de son maître sur les divinités, ni de poursuivre sa réflexion. La peur de la mort arrêta Platon.
Une fois ce long travail accompli, il ne put se résoudre à mettre un terme à l’œuvre de Socrate, et fonda l’Académie pour que les jeunes hommes et femmes d’Athènes puissent obtenir une formation digne de la mémoire de son maître.


[b]IV. ARISTOTE[/b]

Au fil des ans, l’Académie de Platon devint le lieu le plus réputé pour l’enrichissement culturel et la formation intellectuelle. Il n’existait pas une grande famille qui n’incitait pas ses enfants à suivre les enseignements de l’Académie, si bien qu’une véritable administration se mit en place autour d’elle, et que quiconque ne pouvait être accepté sans passer trois épreuves dont une serait morale, une physique, et une intellectuelle:

* Les mégères : de vieilles femmes antipathiques furent embauchées pour dissuader les moins motivés des disciples.
* Le labyrinthe : les locaux de l’Académie, somptueux de l’extérieur, étaient un véritable labyrinthe afin que les disciples comprennent que le chemin de la connaissance n’est jamais ni droit ni simple.
* Le syllogisme : à chaque nouveau disciple, Platon avait coutume de proposer un paralogisme, c'est-à-dire un syllogisme pervers, afin de tester sa réactivité et sa vivacité d’esprit.

C’est ainsi qu’un jour, un élève pour lequel Platon n’avait pas été prévenu entra dans l’amphithéâtre dans lequel il donnait une leçon. Il s’agissait d’Aristote. Comme il avait visiblement passé l’épreuve des mégères et celle du labyrinthe, Platon lui fit démontrer qu’un chat ne pouvait avoir huit queues.

Impressionné par la rigueur avec laquelle Aristote lui répondit, il l’accepta parmi ses disciples. Entre eux, une fidélité et une complicité se noua, que jamais il n’avait connu depuis Socrate, à l’époque où il était lui-même disciple. Chaque fois qu’il élaborait une théorie, Aristote en trouvait la justification, et tous deux s’entendaient sur tous les sujets de la vie.

Ainsi passèrent de longues années jusqu’à ce qu’Aristote décide de quitter Athènes, incapable de se mettre d’accord avec Platon sur la correspondance des idées et des choses. Dans un premier temps, Platon regretta ce départ, qu’il jugeait indigne d’un esprit posé. Il crut qu’Aristote, vexé de ne point être d’accord avec son maître, avait fait un caprice.

Pourtant, quelques années plus tard, il entendit à nouveau parler de ce disciple qu’il n’était jamais parvenu à remplacer. En effet, l’un de ses élèves lui annonça qu’il quittait son cours pour Axos, car le maître Aristote y enseignait des choses plus novatrices encore qu’il le faisait lui-même. Alors, satisfait d’avoir formé un être assez profondément pour qu’il forme lui-même de jeunes esprits, il décida de mettre fin à son travail académique.


[b]V. LES VIEUX JOURS[/b]

Reprenant le chemin vers la côte de la Troade, Platon sentit ses forces diminuer, et quand les gens le reconnaissaient, il se surprit de plus en plus souvent à ne pas vouloir dialoguer avec eux par fatigue. Arrivé à l’Académie d’Aristote, il se déguisa afin de ne pas être remarqué, et entendit son ancien disciple expliquer l’unité de Dieu. Conscient d’avoir été largement dépassé en sagesse et retrouvant dans le raisonnement d’Aristote celui qu’avait déjà esquissé son vieux maître Socrate, il fut ébranlé dans ses certitudes et il retourna dans son auberge sans même aller saluer son vieil ami.

C’est dans cette auberge d’Axos qu’il prit réellement conscience de la vérité des propos d’Aristote. Trouvant enfin le courage qui lui avait fait défaut dans sa jeunesse, il s’écria, devant les clients et aubergistes ébahis : « Aristote a raison : de Dieu, il n’y en a qu’un, et je gage qu’Il l’a conduit à moi pour que je l’aide à trouver Sa vérité. Gloire soit rendue à Aristote, je peux mourir en paix. » Et en effet, c’est dans la nuit même que s’éteignit Aristoclès-Platon dans la chambre d’une auberge d’Axos.[/color][/quote]
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