Richelieu1 Cardinal Archevêque d'Aix-en-Provence
Lieu RP : Brignoles
Feuille de personnage Nom et prénom: Ludovi de Sabran Paroisse: Brignoles
| Sujet: De la nature divine du pouvoir Mer 6 Avr 2011 - 22:36 | |
| - Citation :
Textes de références - De la nature divine du pouvoir
Nous, Guillaume de Lorgol, Cardinal-Camerlingue de la Sancte Église Aristotélicienne, Universelle, et Romaine par la grâce de Dieu et de Sa Sainteté le Pape Eugène V, A l'universalité des fidèles, Aux souverains des royaumes, Salut et bénédiction,
Les rois sont les vassaux de l’Eglise. Rien n’est plus vrai que cet enseignement de Saint Thomas, ce superbe véhicule du message divin.
A l’origine, le Tout-Puissant, dans son infinie mansuétude, et laissant aux hommes leur libre arbitre, a conféré à iceux la possibilité de gouverner à leurs propres destinées terrestres, en formant ce que l’on a l’habitude d’appeler la société politique, c'est-à-dire la cité. Cette communauté d’intérêts, dépositaire d’un pouvoir sur elle-même que lui a conféré le Très-Haut, devait alors faire un choix, celui du souverain à qui elle déléguerait, à son tour, l’autorité politique, l’imperium séculaire.
Comme toute convention, icelle impliquait une réciprocité, à savoir l’obligation pour le souverain, d’une part de gouverner selon l’intérêt commun et non selon l’intérêt des factions, et d’autre part de respecter un ordre juridique tiré de la nature des choses, qui lui impose le respect des lois fondamentales organisant son règne et sa succession comme autant de clauses au contrat de société, mais aussi de conformer son principat aux enseignements de la religion et aux impératifs de la vertu, le pouvoir dont il bénéficiait lui venant de Dieu par le truchement de son peuple.
Tout pouvoir est de nature divine, aussi est-il naturel que les clercs, qui sont ceux des hommes qui ont la connaissance la plus étendue des principes de la foy, sont ceux qui peuvent le mieux régner dans le respect de l’essence même de l’autorité politique. Toutesfois, il est vrai que les laïcs, qui n’ont point encore été illuminés par la révélation aristotélicienne, le prophète ayant vu en rêve ce qu’était la cité idéale, et son gouvernement par la caste des philosophes-roys, ne sont pas prêts à recevoir cette vérité intangible. Au clergé d’être patient et consensuel.
Ceci étant, nonobstant ce qui s’oppose au règne immédiat du Très Saint Père, roy des roys, sur la totalité du monde connu, ainsi que l’exige la raison, il reste que les souverains de l’ordre temporel n’ont d’autre choix de se soumettre aux justes prescriptions de l’Eglise, dépositaire des principes de la vraye foy qui est au fondement de leur pouvoir, ainsi que nous venons de l’affirmer.
Nous voyons, dans l’actualité récente, ce qui nous amène à réaffirmer telle position, tant nous devons constater que le chaos est maître dans l’ordre temporel. Nulle institution n’est épargnée par la déliquescence des valeurs qui doivent fonder l’autorité publique. Nous voyons un roy de France contesté dans son autorité, raillé par ses propres sujets. Nous voyons un Empereur dépossédé de sa légitime autorité, et reproduisant le triste épisode françoys des roys fainéants, déchus de leurs droits à la couronne, iceluy laissant à ses maires du palais, membres de la diète, le soin de gouverner à sa place, contre la volonté de son peuple. Nous voyons un régent d’Angleterre séduit par l’apostasie. Oh, Dieu ! Ce que nous devons subir comme tragédies en ce siècle !
Les rois sont les vassaux de l’Eglise, et lui doivent fidélité, à moins de priver leur autorité de sa substance divine, et de méconnaître les stipulations du contrat de société.
Ad majorem Dei gloriam. - Code:
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[color=black][i][b]Nous, Guillaume de Lorgol, Cardinal-Camerlingue de la Sancte Église Aristotélicienne, Universelle, et Romaine par la grâce de Dieu et de Sa Sainteté le Pape Eugène V, A l'universalité des fidèles, Aux souverains des royaumes, Salut et bénédiction,[/b][/i]
Les rois sont les vassaux de l’Eglise. Rien n’est plus vrai que cet enseignement de Saint Thomas, ce superbe véhicule du message divin.
A l’origine, le Tout-Puissant, dans son infinie mansuétude, et laissant aux hommes leur libre arbitre, a conféré à iceux la possibilité de gouverner à leurs propres destinées terrestres, en formant ce que l’on a l’habitude d’appeler la société politique, c'est-à-dire la cité. Cette communauté d’intérêts, dépositaire d’un pouvoir sur elle-même que lui a conféré le Très-Haut, devait alors faire un choix, celui du souverain à qui elle déléguerait, à son tour, l’autorité politique, l’imperium séculaire.
Comme toute convention, icelle impliquait une réciprocité, à savoir l’obligation pour le souverain, d’une part de gouverner selon l’intérêt commun et non selon l’intérêt des factions, et d’autre part de respecter un ordre juridique tiré de la nature des choses, qui lui impose le respect des lois fondamentales organisant son règne et sa succession comme autant de clauses au contrat de société, mais aussi de conformer son principat aux enseignements de la religion et aux impératifs de la vertu, le pouvoir dont il bénéficiait lui venant de Dieu par le truchement de son peuple.
Tout pouvoir est de nature divine, aussi est-il naturel que les clercs, qui sont ceux des hommes qui ont la connaissance la plus étendue des principes de la foy, sont ceux qui peuvent le mieux régner dans le respect de l’essence même de l’autorité politique. Toutesfois, il est vrai que les laïcs, qui n’ont point encore été illuminés par la révélation aristotélicienne, le prophète ayant vu en rêve ce qu’était la cité idéale, et son gouvernement par la caste des philosophes-roys, ne sont pas prêts à recevoir cette vérité intangible. Au clergé d’être patient et consensuel.
Ceci étant, nonobstant ce qui s’oppose au règne immédiat du Très Saint Père, roy des roys, sur la totalité du monde connu, ainsi que l’exige la raison, il reste que les souverains de l’ordre temporel n’ont d’autre choix de se soumettre aux justes prescriptions de l’Eglise, dépositaire des principes de la vraye foy qui est au fondement de leur pouvoir, ainsi que nous venons de l’affirmer.
Nous voyons, dans l’actualité récente, ce qui nous amène à réaffirmer telle position, tant nous devons constater que le chaos est maître dans l’ordre temporel. Nulle institution n’est épargnée par la déliquescence des valeurs qui doivent fonder l’autorité publique. Nous voyons un roy de France contesté dans son autorité, raillé par ses propres sujets. Nous voyons un Empereur dépossédé de sa légitime autorité, et reproduisant le triste épisode françoys des roys fainéants, déchus de leurs droits à la couronne, iceluy laissant à ses maires du palais, membres de la diète, le soin de gouverner à sa place, contre la volonté de son peuple. Nous voyons un régent d’Angleterre séduit par l’apostasie. Oh, Dieu ! Ce que nous devons subir comme tragédies en ce siècle !
Les rois sont les vassaux de l’Eglise, et lui doivent fidélité, à moins de priver leur autorité de sa substance divine, et de méconnaître les stipulations du contrat de société.
[i][b]Ad majorem Dei gloriam.[/b][/i][/color][/quote] | |
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