Richelieu1 Cardinal Archevêque d'Aix-en-Provence
Lieu RP : Brignoles
Feuille de personnage Nom et prénom: Ludovi de Sabran Paroisse: Brignoles
| Sujet: De la défense de la foi par les armes Mar 5 Avr 2011 - 23:36 | |
| - Citation :
Thématiques et Doctrines de la Sainte Eglise - De la défense de la foi par les armes
Depuis les premiers jours de l'humanité une tentation existe et tend à défier l'exactitude de la réponse qu'Oane a fournit au Très Haut en adoptant la perverse voix de la créature sans nom. Le Très haut a crée notre Terre et tous les êtres qui y vivent, Il nous a fait don de ce monde et nous a laissé un choix, celui de décider de notre destinée. Mais, Il a aussi laissé errer sur nos royaumes une créature sans nom, dont l'unique but est de pervertir nos âme et nous engager sur le chemin du vice. Ainsi, il ne nous obligeât pas à l'aimer sans comprendre pourquoi nous l'aimions, il nous a laissé l'opportunité de faire le choix de le vénérer, en toute connaissance de cause. Ainsi, je souhaite démontrer que, parfois, il est nécessaire d'avoir recours à la force, même si la doctrine de notre Sainte Eglise, les enseignements d'Aristote et les Paroles de Christos nous enjoignent à vivre dans la paix, l'amour et la vertu.
Premièrement, il est nécessaire de poser certaines bases permettant de comprendre dans quel contexte la religion peut prendre les armes. Le religieux n'est en effet pas à même de combattre physiquement, il se doit de le faire par la parole, le message Divin qu'il apporte aux fidèles et aux croyants. C'est pourquoi l'église s'est doté d'une armée de fidèles dont l'unique mission est la défense du Dogme Aristotélicien, de la Foi envers le Tout Puissant et de l'Unité de la Sainte Eglise. Cette armée prend le nom de Congrégation des Saintes Armées. Au sein de cette congrégation sont regroupés des Ordres Militaro-Religieux ayant tous fidèlement prêté serment au Saint Pape, représentant du Très Haut sur Terre.
Ainsi, je dirais que le principal, voire même, l'unique motif de combat pour l'Eglise, est la lutte contre l'hérésie. cela amène tout naturellement à se poser la question de ce qu'est l'hérésie.
Le terme « hérésie » désigne une doctrine, qui se veut religieuse, contraire au dogme de notre Sainte Eglise. Il s'agit donc de l'adoption d'un système de croyance faux, perfide et emplit de vice qui, par sa nature, déchire la Sainte Eglise dans son unité et dans son universalité. L'hérésie représente purement et simplement l'abandon de notre dogme, de nos valeurs, l'abandon des enseignements des prophètes, et finalement, l'abandon de Dieu. Elle prône parfois aussi, de nouveaux prophètes dont la parole n'a jamais été reconnue comme vertueuse. Les hérétiques font acte de prosélytisme et diffusent allègrement leur venin dans le cœur des croyants, cherchant à attirer à eux le plus grand nombre. Ce qui est notable réside dans le fait que l'hérésie fait toujours preuve de coercition, il s'agit d'imposer par la force ces nouvelles croyances sans pour autant négliger l'aspect oratoire de la chose.
Pourquoi la Sainte Eglise se doit-elle de lutter contre l'Hérésie ?
Tout d'abord parce l'hérésie sous tend un mouvement dissident, qu'on pourrait qualifier de religieux, allant à l'encontre des principes mêmes de la Sainte Eglise Aristotélicienne et cherchant à instaurer un nouvel ordre sur des bases perfides et mensongères, entraînant ainsi ceux qui écoutent ces discours dans le péché et le vice. Il ne s'agit pas d'un égarement passager qui pourrait être "pardonné" au sens aristotélicien, non, il s'agit d'une croyance profonde et viscérale que cette vision "religieuse" est la seule vraie voie qui doit être reconnue.
Ensuite parce que l'hérétique n'est pas qu'un simple illuminé, encore moins un possédé, non, il est avant tout un individu ayant pris connaissance du Dogme Aristotélicien et cherchant par tous les moyens, y compris la violence, à imposer sa vision des choses. Ce faisant, il détruit ce en quoi nous croyons, désunit le lien qui nous lie les uns aux autres et divise la communauté des hommes en mettant à mal le caractère universel de la Sainte Eglise. Nul retour n'est envisageable sans profession de foi, nulle rémission n'est possible sans pénitence et sans jugement religieux. L'hérésie constitue le mal absolu, il s'agit ainsi de la négation de l'essence divine de l'homme et par là, de sa filiation avec le Très Haut.
L'acte d'hérésie conduit ainsi à la négation même de l'idée du créateur Tout Puissant comme père de l'humanité et de toutes choses dans l'univers. On peut ainsi en conclure que celui qui se rend coupable d'hérésie se dissocie de la communauté des hommes et devient à ce titre, un animal sans conscience. Il nie son prochain dans sa quintessence divine et fait de celui qui n'adopte pas sa doctrine, un ennemi à combattre ou un ignorant à convaincre. Certains esprits tordus diront que ceci peut définir la religion Aristotélicienne, nous dirons là qu'il y a une immense différence dans le fait que la religion Aristotélicienne laisse la liberté à chacun de croire ou non en l'existence de Dieu.
Si la Sainte Eglise se doit de lutter contre toute hérésie c'est avant tout parce qu'elle se doit de protéger les fidèles et les croyants, mais aussi la communauté humaine dans son ensemble, afin de préserver l'équilibre des royaumes, de préserver la caractère universel de notre espèce et le lien ténu qui unit chaque enfant du Très haut. Ainsi, tel que Ysupso et Spyosu nous le retranscrivirent, les paroles du Très Haut nous éclairent sur cette question :
- Livre des Vertus, Livre 1 : Le mythe Aristotélicien, La Pré-Histoire, Chapitre V - Le roi du péché a écrit:
- "Alors que je vous ai donné mon amour, vous vous en êtes détournés, préférant écouter les paroles de la créature à laquelle je n’ai pas donné de nom. Vous avez préféré vous abandonner aux plaisirs matériels plutôt que de me rendre grâce."
- Le Livre des Vertus, Livre 1 : Le mythe Aristotélicien, La fin des temps IV - Le Jugement Divin a écrit:
- "Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aie crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment." [...] "Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli."
L'enseignement principal que l'on tire de ces quelques phrase est on ne peut plus simple, c'est à ceux qui guident l'humanité de veiller à ce que les conditions soient réunies pour que l'amour du Divin perdure et que la vertu soit ce qui guide les communautés. Nul autre être que le religieux peut se prévaloir d'être un guide spirituel, il est celui qui, au travers du Dogme et du Droit Canon, est garant de l'unité de la communauté, garant de la vertu, par ses paroles, ses actes et ses pensées. Ainsi, dans certains cas extrêmes, l'Eglise se doit d'intervenir armes aux poings au nom de l'humanité, de la Foi et de l'Amour du Très Haut.
Qu'implique le fait de guerroyer au nom de la Foi et du Dogme Aristotélicien ?
Tout d'abord, rappelons-nous que l'hérétique n'est plus un être faisant partie de la communauté humaine, il s'est de lui-même, où parce qu'il a été convaincu, désolidarisé de ses pairs, il s'est ainsi coupé du monde dans lequel il vit. Ensuite, n'oublions pas non plus que le prêche et le fait de porter la parole divine est toujours indispensable, quelque soit l'option qui ait été choisi pour lutter contre l'hérésie. Seules les armées de fidèles appartenant à la Congrégation des Saintes Armées, et ses alliés, se devront d'agir et ce, dans le stricte encadrement d'hommes de foi, vertueux et ayant toujours en point de mire, la résolution du conflit dans les plus brefs délais. il n'est nullement profitable d'envoyer des soldats, aussi fidèles soient-ils, porter la guerre sans avoir de garde fou dogmatique et canonique. Le guide spirituel se transforme alors en sage religieux dont la parole doit apaiser ceux qui vont combattre, les guider et les aider à comprendre leurs gestes, car, après tout, dans cette bataille, fut-elle contre le mal absolu, il n'en reste pas moins qu'un homme peut être amené à en tuer un autre, outrepassant ainsi l'interdit du meurtre, transversal à nos royaumes.
Il est important de considérer que celui qui brandit l'épée n'est que le messager de la parole divine, il est celui qui applique des solutions extrêmes pour éviter au plus grand nombre de subir le courroux Divin, et non, animé d'une volonté de tuer par choix. Ses convictions religieuses doivent être des plus profondes et sa Foi des plus vertueuse car sans cela, le risque est de provoquer la colère du Très haut. Ainsi, il faut observer la plus grande prudence dans le recrutement des soldats de Dieu, s'assurer que l'homme qui porte l'arme au nom de la Foi et de l'Eglise est un modèle pour les autres. La Sainte Eglise ne saurait tolérer qu'un des siens commette quelque exaction que ce soit, au risque de discréditer tout ce en quoi la communauté Aristotélicienne croit, de mettre à mal toutes les valeurs que porte l'institution religieuse et in fine, de corrompre le sens même de la vie. La défense armée de la foi n'est pas affaire de vengeance, de colère, ni même de haine, elle se doit de toujours rester en raison de l'amour que l'on porte aux siens, de l'amitié qui unit les peuples, de l'unité et de l'universalité de la Sainte Eglise.
Quelque soit le conflit, ceux qui combattent au nom du Très Haut ne doivent jamais oublier qu'ils ont en charge une mission religieuse, celle de ramener la paix et de reconstruire le lien qui a été rompu, il n'est donc nul plaisir à prendre au combat, nul bonheur de voir mourir un être qui fut un frère ou une sœur, nul besoin de violence inutile, chaque coup porté se doit d'être le plus utile possible, sans chercher à faire durer l'agonie de celui qui s'est perdu depuis longtemps dans les méandres tortueux du mal.
- Livre des Vertus, Livre III, Hagiographie de Sainte Kyrène a écrit:
- "Mais parfois l’humanité prendra le raccourci d’utiliser le fer, car lui aussi fut donné à l’homme par Dieu. Et pourtant, le fer a été donné à l’homme comme la créature sans nom a été laissée parmi nous, dans le but de nous tenter, et pour que nous l’oubliions en tant qu’arme. Un jour je vous le dis, nous vivrons dans un monde d’amour où seul nous importera ce que le Très Haut voit en nous, et non plus ce que notre voisin y voit, et ce jour uniquement les armes ne seront plus sorties de leur fourreau. Mais pour que ce jour arrive, nous devrons séparer le fer et le verbe, ceci sans pour autant négliger le recours au fer par ceux qui choisiront de défendre les prêtres du Très Haut. Le messie est venu définir des règles, car comme Aristote l’a dit déjà «il faut préférer se contenter de l’acceptable que d’exiger l’impossible directement ». La violence est donc acceptable contre la violence, si le but est la justice ou la défense de la vraie foi. Il nous faut pouvoir opposer la parole à la parole, mais aussi le fer au fer." [...] "Chacun a sa place, le soldat a sa place de la même manière pour aider la construction de l’Eglise, mais il a une grande responsabilité. Car comme le bûcheron ne doit pas couper d’arbre si nul n’en a besoin, le soldat ne doit pas faire couler le sang inutilement. Comme le bûcheron n’a pas de haine contre l’arbre, le soldat ne doit pas avoir de haine envers son ennemi, et il ne doit agir que si la cause est juste et approuvée par Dieu. S’il combat sans haine, pour servir les desseins du Créateur, et respecte les jours de prières, il en sera pardonné."
Pour conclure, il faut ne pas oublier de préciser que ceux qui ont combattu et pratiqué la violence, se doivent d'obtenir le pardon divin, et ce, même s'ils ont fait ce qui était à faire. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est impensable de vivre avec l'idée d'avoir tué ou massacré, et ce, même si celui qu'on a occis était un mal à l'image de la créature sans nom. Le meurtre laisse une trace indélébile dans l'esprit humain et corrompt l'âme la plus pure. Ce sera alors, à ce moment, le rôle des religieux que de permettre aux soldats de la Foi d'entrevoir à nouveau la lumière divine. Il se devront de porter et de guider ces hommes et ces femmes pour qu'ils retrouvent le chemin qu'ils ont quitté pour le bien de tous. Au final, leur bravoure et leur courage auront été d'aller à l'encontre des messages divins dans l'œuvre de restaurer la paix et l'amitié.
Décembre 1457, Bender.B.Rodriguez - Code:
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[color=black]Depuis les premiers jours de l'humanité une tentation existe et tend à défier l'exactitude de la réponse qu'Oane a fournit au Très Haut en adoptant la perverse voix de la créature sans nom. Le Très haut a crée notre Terre et tous les êtres qui y vivent, Il nous a fait don de ce monde et nous a laissé un choix, celui de décider de notre destinée. Mais, Il a aussi laissé errer sur nos royaumes une créature sans nom, dont l'unique but est de pervertir nos âme et nous engager sur le chemin du vice. Ainsi, il ne nous obligeât pas à l'aimer sans comprendre pourquoi nous l'aimions, il nous a laissé l'opportunité de faire le choix de le vénérer, en toute connaissance de cause. Ainsi, je souhaite démontrer que, parfois, il est nécessaire d'avoir recours à la force, même si la doctrine de notre Sainte Eglise, les enseignements d'Aristote et les Paroles de Christos nous enjoignent à vivre dans la paix, l'amour et la vertu.
Premièrement, il est nécessaire de poser certaines bases permettant de comprendre dans quel contexte la religion peut prendre les armes. Le religieux n'est en effet pas à même de combattre physiquement, il se doit de le faire par la parole, le message Divin qu'il apporte aux fidèles et aux croyants. C'est pourquoi l'église s'est doté d'une armée de fidèles dont l'unique mission est la défense du Dogme Aristotélicien, de la Foi envers le Tout Puissant et de l'Unité de la Sainte Eglise. Cette armée prend le nom de Congrégation des Saintes Armées. Au sein de cette congrégation sont regroupés des Ordres Militaro-Religieux ayant tous fidèlement prêté serment au Saint Pape, représentant du Très Haut sur Terre.
Ainsi, je dirais que le principal, voire même, l'unique motif de combat pour l'Eglise, est la lutte contre l'hérésie. cela amène tout naturellement à se poser la question de ce qu'est l'hérésie.
Le terme « hérésie » désigne une doctrine, qui se veut religieuse, contraire au dogme de notre Sainte Eglise. Il s'agit donc de l'adoption d'un système de croyance faux, perfide et emplit de vice qui, par sa nature, déchire la Sainte Eglise dans son unité et dans son universalité. L'hérésie représente purement et simplement l'abandon de notre dogme, de nos valeurs, l'abandon des enseignements des prophètes, et finalement, l'abandon de Dieu. Elle prône parfois aussi, de nouveaux prophètes dont la parole n'a jamais été reconnue comme vertueuse. Les hérétiques font acte de prosélytisme et diffusent allègrement leur venin dans le cœur des croyants, cherchant à attirer à eux le plus grand nombre. Ce qui est notable réside dans le fait que l'hérésie fait toujours preuve de coercition, il s'agit d'imposer par la force ces nouvelles croyances sans pour autant négliger l'aspect oratoire de la chose.
[b] Pourquoi la Sainte Eglise se doit-elle de lutter contre l'Hérésie ?[/b]
Tout d'abord parce l'hérésie sous tend un mouvement dissident, qu'on pourrait qualifier de religieux, allant à l'encontre des principes mêmes de la Sainte Eglise Aristotélicienne et cherchant à instaurer un nouvel ordre sur des bases perfides et mensongères, entraînant ainsi ceux qui écoutent ces discours dans le péché et le vice. Il ne s'agit pas d'un égarement passager qui pourrait être "pardonné" au sens aristotélicien, non, il s'agit d'une croyance profonde et viscérale que cette vision "religieuse" est la seule vraie voie qui doit être reconnue.
Ensuite parce que l'hérétique n'est pas qu'un simple illuminé, encore moins un possédé, non, il est avant tout un individu ayant pris connaissance du Dogme Aristotélicien et cherchant par tous les moyens, y compris la violence, à imposer sa vision des choses. Ce faisant, il détruit ce en quoi nous croyons, désunit le lien qui nous lie les uns aux autres et divise la communauté des hommes en mettant à mal le caractère universel de la Sainte Eglise. Nul retour n'est envisageable sans profession de foi, nulle rémission n'est possible sans pénitence et sans jugement religieux. L'hérésie constitue le mal absolu, il s'agit ainsi de la négation de l'essence divine de l'homme et par là, de sa filiation avec le Très Haut.
L'acte d'hérésie conduit ainsi à la négation même de l'idée du créateur Tout Puissant comme père de l'humanité et de toutes choses dans l'univers. On peut ainsi en conclure que celui qui se rend coupable d'hérésie se dissocie de la communauté des hommes et devient à ce titre, un animal sans conscience. Il nie son prochain dans sa quintessence divine et fait de celui qui n'adopte pas sa doctrine, un ennemi à combattre ou un ignorant à convaincre. Certains esprits tordus diront que ceci peut définir la religion Aristotélicienne, nous dirons là qu'il y a une immense différence dans le fait que la religion Aristotélicienne laisse la liberté à chacun de croire ou non en l'existence de Dieu.
Si la Sainte Eglise se doit de lutter contre toute hérésie c'est avant tout parce qu'elle se doit de protéger les fidèles et les croyants, mais aussi la communauté humaine dans son ensemble, afin de préserver l'équilibre des royaumes, de préserver la caractère universel de notre espèce et le lien ténu qui unit chaque enfant du Très haut. Ainsi, tel que Ysupso et Spyosu nous le retranscrivirent, les paroles du Très Haut nous éclairent sur cette question :
[quote=" Livre des Vertus, Livre 1 : Le mythe Aristotélicien, La Pré-Histoire, Chapitre V - Le roi du péché"][color=black] "Alors que je vous ai donné mon amour, vous vous en êtes détournés, préférant écouter les paroles de la créature à laquelle je n’ai pas donné de nom. Vous avez préféré vous abandonner aux plaisirs matériels plutôt que de me rendre grâce."[/color][/quote]
[quote=" Le Livre des Vertus, Livre 1 : Le mythe Aristotélicien, La fin des temps IV - Le Jugement Divin"][color=black] "Vois, comment risque de finir le monde que tu aimes tant. Il sera détruit par l’eau, la terre, le vent et le feu. Mais n’aie crainte, car si vous vous montrez vertueux, vous pourrez éviter ces inutiles souffrances. Et que ceux qui vivent dans la vertu ne s’inquiètent pas, car jamais Je n’oublie ceux qui M’aiment." [...] "Vous êtes jugés un à un lorsque vous mourrez, mais cela ne sera pas toujours le cas. En effet, j’ai laissé la créature à laquelle Je n’ai pas donné de nom prouver ses dires, selon lesquels c’est au fort de dominer le faible. Si, encore une fois, vous vous détournez de Moi en trop grand nombre, ce que tu as vu dans la flaque s’accomplira. Si vous oubliez à nouveau l’amour que J’ai pour vous et que vous ne m’aimiez plus à nouveau, cela sera vérité. Si Ma parole, révélée par Aristote et Christos n’est plus écoutée, Je détruirai le monde et la vie, car l’amour n’en sera plus le sens. Alors, prends garde à ne pas laisser Ma parole se perdre dans les gouffres de l’oubli."[/color][/quote]
L'enseignement principal que l'on tire de ces quelques phrase est on ne peut plus simple, c'est à ceux qui guident l'humanité de veiller à ce que les conditions soient réunies pour que l'amour du Divin perdure et que la vertu soit ce qui guide les communautés. Nul autre être que le religieux peut se prévaloir d'être un guide spirituel, il est celui qui, au travers du Dogme et du Droit Canon, est garant de l'unité de la communauté, garant de la vertu, par ses paroles, ses actes et ses pensées. Ainsi, dans certains cas extrêmes, l'Eglise se doit d'intervenir armes aux poings au nom de l'humanité, de la Foi et de l'Amour du Très Haut.
[b] Qu'implique le fait de guerroyer au nom de la Foi et du Dogme Aristotélicien ?[/b]
Tout d'abord, rappelons-nous que l'hérétique n'est plus un être faisant partie de la communauté humaine, il s'est de lui-même, où parce qu'il a été convaincu, désolidarisé de ses pairs, il s'est ainsi coupé du monde dans lequel il vit. Ensuite, n'oublions pas non plus que le prêche et le fait de porter la parole divine est toujours indispensable, quelque soit l'option qui ait été choisi pour lutter contre l'hérésie. Seules les armées de fidèles appartenant à la Congrégation des Saintes Armées, et ses alliés, se devront d'agir et ce, dans le stricte encadrement d'hommes de foi, vertueux et ayant toujours en point de mire, la résolution du conflit dans les plus brefs délais. il n'est nullement profitable d'envoyer des soldats, aussi fidèles soient-ils, porter la guerre sans avoir de garde fou dogmatique et canonique. Le guide spirituel se transforme alors en sage religieux dont la parole doit apaiser ceux qui vont combattre, les guider et les aider à comprendre leurs gestes, car, après tout, dans cette bataille, fut-elle contre le mal absolu, il n'en reste pas moins qu'un homme peut être amené à en tuer un autre, outrepassant ainsi l'interdit du meurtre, transversal à nos royaumes.
Il est important de considérer que celui qui brandit l'épée n'est que le messager de la parole divine, il est celui qui applique des solutions extrêmes pour éviter au plus grand nombre de subir le courroux Divin, et non, animé d'une volonté de tuer par choix. Ses convictions religieuses doivent être des plus profondes et sa Foi des plus vertueuse car sans cela, le risque est de provoquer la colère du Très haut. Ainsi, il faut observer la plus grande prudence dans le recrutement des soldats de Dieu, s'assurer que l'homme qui porte l'arme au nom de la Foi et de l'Eglise est un modèle pour les autres. La Sainte Eglise ne saurait tolérer qu'un des siens commette quelque exaction que ce soit, au risque de discréditer tout ce en quoi la communauté Aristotélicienne croit, de mettre à mal toutes les valeurs que porte l'institution religieuse et in fine, de corrompre le sens même de la vie. La défense armée de la foi n'est pas affaire de vengeance, de colère, ni même de haine, elle se doit de toujours rester en raison de l'amour que l'on porte aux siens, de l'amitié qui unit les peuples, de l'unité et de l'universalité de la Sainte Eglise.
Quelque soit le conflit, ceux qui combattent au nom du Très Haut ne doivent jamais oublier qu'ils ont en charge une mission religieuse, celle de ramener la paix et de reconstruire le lien qui a été rompu, il n'est donc nul plaisir à prendre au combat, nul bonheur de voir mourir un être qui fut un frère ou une sœur, nul besoin de violence inutile, chaque coup porté se doit d'être le plus utile possible, sans chercher à faire durer l'agonie de celui qui s'est perdu depuis longtemps dans les méandres tortueux du mal.
[quote="Livre des Vertus, Livre III, Hagiographie de Sainte Kyrène"][color=black]"Mais parfois l’humanité prendra le raccourci d’utiliser le fer, car lui aussi fut donné à l’homme par Dieu. Et pourtant, le fer a été donné à l’homme comme la créature sans nom a été laissée parmi nous, dans le but de nous tenter, et pour que nous l’oubliions en tant qu’arme. Un jour je vous le dis, nous vivrons dans un monde d’amour où seul nous importera ce que le Très Haut voit en nous, et non plus ce que notre voisin y voit, et ce jour uniquement les armes ne seront plus sorties de leur fourreau. Mais pour que ce jour arrive, nous devrons séparer le fer et le verbe, ceci sans pour autant négliger le recours au fer par ceux qui choisiront de défendre les prêtres du Très Haut. Le messie est venu définir des règles, car comme Aristote l’a dit déjà «il faut préférer se contenter de l’acceptable que d’exiger l’impossible directement ». La violence est donc acceptable contre la violence, si le but est la justice ou la défense de la vraie foi. Il nous faut pouvoir opposer la parole à la parole, mais aussi le fer au fer." [...] "Chacun a sa place, le soldat a sa place de la même manière pour aider la construction de l’Eglise, mais il a une grande responsabilité. Car comme le bûcheron ne doit pas couper d’arbre si nul n’en a besoin, le soldat ne doit pas faire couler le sang inutilement. Comme le bûcheron n’a pas de haine contre l’arbre, le soldat ne doit pas avoir de haine envers son ennemi, et il ne doit agir que si la cause est juste et approuvée par Dieu. S’il combat sans haine, pour servir les desseins du Créateur, et respecte les jours de prières, il en sera pardonné."[/color][/quote]
Pour conclure, il faut ne pas oublier de préciser que ceux qui ont combattu et pratiqué la violence, se doivent d'obtenir le pardon divin, et ce, même s'ils ont fait ce qui était à faire. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'il est impensable de vivre avec l'idée d'avoir tué ou massacré, et ce, même si celui qu'on a occis était un mal à l'image de la créature sans nom. Le meurtre laisse une trace indélébile dans l'esprit humain et corrompt l'âme la plus pure. Ce sera alors, à ce moment, le rôle des religieux que de permettre aux soldats de la Foi d'entrevoir à nouveau la lumière divine. Il se devront de porter et de guider ces hommes et ces femmes pour qu'ils retrouvent le chemin qu'ils ont quitté pour le bien de tous. Au final, leur bravoure et leur courage auront été d'aller à l'encontre des messages divins dans l'œuvre de restaurer la paix et l'amitié.
[i]Décembre 1457, Bender.B.Rodriguez[/i][/color][/quote] | |
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