Richelieu1 Cardinal Archevêque d'Aix-en-Provence
Lieu RP : Brignoles
Feuille de personnage Nom et prénom: Ludovi de Sabran Paroisse: Brignoles
| Sujet: Bienheureux Théodore de Ligurie Lun 4 Avr 2011 - 0:00 | |
| - Citation :
les Bienheureux - Bienheureux Théodore de Ligurie
L'ENFANCE
Né à Halicarnasse autour de l'an 57 après Christos, Teodoro est le fils unique d'un couple de meuniers, nommés Venantios et Alibut. De par sa situation de fils unique, il grandit dans une famille aisée, dans le luxe et dans la gaîté, passant son enfance dans une grande maison à côté du moulin paternel.
De par sa nature humble et sociable, il fut entouré d'amis de chaque classe sociale, des fils de la bourgeoisie citadine à celle des esclaves. Il était toujours prêt à calmer les disputes qu'on venait à créer parmi les copains de jeu. De par son caractère doux, calme et diplomate, il réussissait toujours à trouver une médiation parmi les parties, et lorsque cela ne se produisait pas, il agissait de façon à convaincre les autres enfants par eux-même, avec sa capacité innée de la dialectique, et du bien-fondé de ses affirmations. Gaté par ses parents et des deux esclaves qui travaillaient dans sa maison, il fut toutefois, toujours respectueux de tous. Depuis sa plus tendre enfance, cependant il fut sujet d'évènements bizarres et inexplicables.
C'est ainsi qu'à l'âge de huit ans, un matin, les parents retrouvèrent une barque sur son lit et leur fils en dessous qui demandait de l'aide. Teodoro leurs expliqua qu'il avait passé une nuit agitée et que quand il a ouvert les yeux, tout était noir. Un peu inquiet, il tenta de s'élever et comprit qu'il avait dormi avec une barque sur sa tête. « Une barque ? Mais est-ce que je deviens fou à rêver que des barques apparaissent pendant la nuit, sur la tête des gens ? Il avait fini par conclure : "une seule explication : quelque part ailleurs, une anti-barque a dû se matérialiser sur la tête de quelqu'un d'autre, afin que la quantité totale de barques soit conservée au passage de la nuit."
À l'âge de 10 ans, il est atteint par une maladie de l'estomac qui le rendit dangereusement faible… Alors qu'il était mourant, il trouva sur son coussin un petit plat blanc fait de matière flexible et couvert d'une pellicule fine de papier transparent. Un morceau de chair morcelé et disposé dans le plat dont le papier transparent portait pour étiquette : "30% de gras plus grand - Origine : France - à consommer avant : voir l'emballage." Personne n'avait de réponses à ce mystère, mais la chair une fois cuisinée ils essayèrent de la lui donner à manger et, miraculeusement, Teodoro récupéra ses forces en très peu de temps et sortit de la maladie complètement guéri!
ADOLESCENCE ET CONVERSION
Alors que Teodoro était dans sa quinzième année, il arriva que le père, personne honnête et d'esprit bon, rencontra un mendiant étranger, et donna asile à celui-ci pendant un certain temps. Cet individu recueilli se révéla cultivé et intelligent : il s'avérait qu'il venait comme précepteur pour les fils du pays ou et il devint le précepteur du fils de la maison . Il enseigna alors dans cette maison les principes de l'Aristotélisme : l'unicité et l'amour de Dieu pour les créatures et pour l'homme, l'égalité de tous les hommes en face du Créateur et l'importance de la collaboration dans le travail et dans la vie sociale. Il parla tant et bien qu'à la fin la famille se convertit à cette nouvelle religion. Venantios affranchit donc ses propres esclaves et commença à discuter de sa nouvelle foi avec ses concitoyens.
Mais à ce moment là les principes et les valeurs aristotéliciennes étaient vues par la société comme subversives et dangereuses. C'est ainsi que la famille de Teodoro fut d'abord marginalisée et ensuite fut la cible d'attaques toujours plus évidentes, qui aboutirent en agressions physiques, de la part de ces citoyens qui voyaient la libération des esclaves comme une menace pour leurs intérêts.
SOUFFRANCE ET EXIL FORCE
Une nuit, un groupe d'hommes armés assaillit la famille pendant qu'ils dormaient : ils tuèrent les esclaves affranchis qui par respect et affection étaient restés pour travailler dans le moulin en tant qu'hommes libres. Ils séparèrent la mère de Venantios et de Teodoro, qui fut amenée loin d'eux. Finalement, les agresseurs brulèrent le moulin ainsi que la maison. Agressés et humiliés par leurs assaillants, ils furent ensuite vendus à un marchand d'esclaves qui les embarqua sur un bateau dirigé vers la péninsule Ibérique. Ils ne surent plus rien de la mère, et Venantios, prit d'un grand découragement, tomba malade et périt peu après le départ, en laissant Teodoro seul au monde.
Toutefois l'enfant réussit à ne pas perdre l'esprit et trouva réconfort dans la foi que son père avait embrassé. Malgré les dures conditions de vie sur le bateau il conserva toujours un esprit poli et positif, sans perdre la moindre occasion pour montrer à ses compagnons de captivité la vérité des principes Aristotéliciens. Grâce à son adresse oratoire il réussit à convertir beaucoup d'esclaves à la religion monothéiste.
L'ÉVÈNEMENT MIRACULEUX
Une nuit, où il faisait rage par une terrible tempête, le bateau sur lequel Teodoro voyageait, fut dirigé vers la côte à la recherche d'une baie protégée des fortes et des immenses vagues. À chaque bordée d'eau toute la structure tremblait et, terrorisés par la fureur de la mer, les occupants du bateau, malgré qu'ils aient été initiés à la foi aristotélicienne par Teodoro, se mirent à invoquer un grand nombre des esprits et de dieux païens. La voix de Teodoro quant à elle, était solide et sans peur. Le garçon continuait de les exhorter tous à la conversion : "le Seigneur est unique et Aristote et Christos sont ses prophètes!" criait-il dans la tourmente. "Laissez donc vos fausses croyances et confiez Lui vos prières, parce que seulement l'unique vrai Dieu peut nous sauver !" Ceux-là cependant ne lui prêtaient pas écoute. Le bateau, balloté par les vagues et les vents violents, était maintenant devenu incontrôlable, lorsque la coque frappa les récifs affleurant et fit naufrage. Les esclaves, attachés avec des liens à la structure en bois du bateau, coulèrent avec celui-ci et l'équipage qui était en proie à la panique disparut dans les flots.
Miraculeusement la partie de bois à laquelle Teodoro était enchaîné se détacha durant l'accident et flotta à la surface et le jeune homme s'y agrippa de toutes ses forces. Le matin après, la mer s'était calmée et un beau soleil brillait sur la côte Ligurienne. Les pêcheurs de cette région virent Teodoro, unique survivant, sur la plage insonscient. Face à eux la mer et l'Île Gallinara, dont les récifs avaient provoqué le naufrage du bateau. Les pauvres pêcheurs aidèrent Teodoro et ils l'accueillirent dans leurs maisons, où il raconta comment l'événement était arrivé en les laissant tous dans la stupeur. N'importe qui ressentait son histoire qui concordait et n'en retenait que cet évènement miraculeux : Teodoro était béni des dieux.
ÉVANGÉLISATION D'ALBENGA ET DE LA LIGURIE
Avec son intelligence et son caractère jovial, Teodoro ne mit pas longtemps à apprendre la langue locale et, frappé par l'hospitalité de ces gens simples, il resta avec eux et apprit à pêcher, et à fabriquer des filets et des nasses. Avec le temps, il convertit ses nouveaux concitoyens (appelés "ingauni") et deviendra pour eux un guide spirituel. Teodoro vécut encore de nombreuses années dans la région qui se dressait sur la mer de Ligurie, en répandant autant qu'il pouvait le credo aristotélicien. Il ne se maria jamais et n'eut pas d'héritiers, il mourut sereinement de vieillesse le 21 novembre du 40 D.C dans le réconfort et l'amour de ses concitoyens. Actuellement sa dépouille mortelle repose dans la crypte située sous la Paroisse de San Teodoro à Albenga. Une partie des pièces du bateau en bois auquel Teodoro avait été enchaîné pendant le naufrage se trouve actuellement dans une urne dans la Paroisse d'Albenga. Les morceaux de fer ont été offerts par la Ville à l'évêque de Genève et se trouvent toujours à ce jour dans le palais épiscopal.
Tous les ans, le 21 Novembre, l'ensemble des fidèles possédant un bateau se rassemblent le long de la côte au moment où le soleil se couche. Ils font ensuite autour de l'île Gallinara un tour sur leur navire avec des lampes allumées, en portant sur la proue des statues à l'effigie du saint qui ont été bénies par des prêtres locaux. Pendant ce temps les autres attendent sur le rivage avec des feux allumés. - Code:
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[quote][img]http://img206.imageshack.us/img206/4698/badgesaintofficenc8.png[/img] [color=#1a3768][i][size=18][b]les Bienheureux - Bienheureux Théodore de Ligurie[/b][/i][/color][/size]
[color=black][b]L'ENFANCE[/b]
Né à Halicarnasse autour de l'an 57 après Christos, Teodoro est le fils unique d'un couple de meuniers, nommés Venantios et Alibut. De par sa situation de fils unique, il grandit dans une famille aisée, dans le luxe et dans la gaîté, passant son enfance dans une grande maison à côté du moulin paternel.
De par sa nature humble et sociable, il fut entouré d'amis de chaque classe sociale, des fils de la bourgeoisie citadine à celle des esclaves. Il était toujours prêt à calmer les disputes qu'on venait à créer parmi les copains de jeu. De par son caractère doux, calme et diplomate, il réussissait toujours à trouver une médiation parmi les parties, et lorsque cela ne se produisait pas, il agissait de façon à convaincre les autres enfants par eux-même, avec sa capacité innée de la dialectique, et du bien-fondé de ses affirmations. Gaté par ses parents et des deux esclaves qui travaillaient dans sa maison, il fut toutefois, toujours respectueux de tous. Depuis sa plus tendre enfance, cependant il fut sujet d'évènements bizarres et inexplicables.
C'est ainsi qu'à l'âge de huit ans, un matin, les parents retrouvèrent une barque sur son lit et leur fils en dessous qui demandait de l'aide. Teodoro leurs expliqua qu'il avait passé une nuit agitée et que quand il a ouvert les yeux, tout était noir. Un peu inquiet, il tenta de s'élever et comprit qu'il avait dormi avec une barque sur sa tête. « Une barque ? Mais est-ce que je deviens fou à rêver que des barques apparaissent pendant la nuit, sur la tête des gens ? Il avait fini par conclure : "une seule explication : quelque part ailleurs, une anti-barque a dû se matérialiser sur la tête de quelqu'un d'autre, afin que la quantité totale de barques soit conservée au passage de la nuit."
À l'âge de 10 ans, il est atteint par une maladie de l'estomac qui le rendit dangereusement faible… Alors qu'il était mourant, il trouva sur son coussin un petit plat blanc fait de matière flexible et couvert d'une pellicule fine de papier transparent. Un morceau de chair morcelé et disposé dans le plat dont le papier transparent portait pour étiquette : "30% de gras plus grand - Origine : France - à consommer avant : voir l'emballage." Personne n'avait de réponses à ce mystère, mais la chair une fois cuisinée ils essayèrent de la lui donner à manger et, miraculeusement, Teodoro récupéra ses forces en très peu de temps et sortit de la maladie complètement guéri!
[b]ADOLESCENCE ET CONVERSION[/b] [img]http://i83.servimg.com/u/f83/11/03/39/55/th/a_st_t12.jpg[/img]
Alors que Teodoro était dans sa quinzième année, il arriva que le père, personne honnête et d'esprit bon, rencontra un mendiant étranger, et donna asile à celui-ci pendant un certain temps. Cet individu recueilli se révéla cultivé et intelligent : il s'avérait qu'il venait comme précepteur pour les fils du pays ou et il devint le précepteur du fils de la maison . Il enseigna alors dans cette maison les principes de l'Aristotélisme : l'unicité et l'amour de Dieu pour les créatures et pour l'homme, l'égalité de tous les hommes en face du Créateur et l'importance de la collaboration dans le travail et dans la vie sociale. Il parla tant et bien qu'à la fin la famille se convertit à cette nouvelle religion. Venantios affranchit donc ses propres esclaves et commença à discuter de sa nouvelle foi avec ses concitoyens.
Mais à ce moment là les principes et les valeurs aristotéliciennes étaient vues par la société comme subversives et dangereuses. C'est ainsi que la famille de Teodoro fut d'abord marginalisée et ensuite fut la cible d'attaques toujours plus évidentes, qui aboutirent en agressions physiques, de la part de ces citoyens qui voyaient la libération des esclaves comme une menace pour leurs intérêts.
[b]SOUFFRANCE ET EXIL FORCE[/b]
Une nuit, un groupe d'hommes armés assaillit la famille pendant qu'ils dormaient : ils tuèrent les esclaves affranchis qui par respect et affection étaient restés pour travailler dans le moulin en tant qu'hommes libres. Ils séparèrent la mère de Venantios et de Teodoro, qui fut amenée loin d'eux. Finalement, les agresseurs brulèrent le moulin ainsi que la maison. Agressés et humiliés par leurs assaillants, ils furent ensuite vendus à un marchand d'esclaves qui les embarqua sur un bateau dirigé vers la péninsule Ibérique. Ils ne surent plus rien de la mère, et Venantios, prit d'un grand découragement, tomba malade et périt peu après le départ, en laissant Teodoro seul au monde.
Toutefois l'enfant réussit à ne pas perdre l'esprit et trouva réconfort dans la foi que son père avait embrassé. Malgré les dures conditions de vie sur le bateau il conserva toujours un esprit poli et positif, sans perdre la moindre occasion pour montrer à ses compagnons de captivité la vérité des principes Aristotéliciens. Grâce à son adresse oratoire il réussit à convertir beaucoup d'esclaves à la religion monothéiste.
[b]L'ÉVÈNEMENT MIRACULEUX[/b]
Une nuit, où il faisait rage par une terrible tempête, le bateau sur lequel Teodoro voyageait, fut dirigé vers la côte à la recherche d'une baie protégée des fortes et des immenses vagues. À chaque bordée d'eau toute la structure tremblait et, terrorisés par la fureur de la mer, les occupants du bateau, malgré qu'ils aient été initiés à la foi aristotélicienne par Teodoro, se mirent à invoquer un grand nombre des esprits et de dieux païens. La voix de Teodoro quant à elle, était solide et sans peur. Le garçon continuait de les exhorter tous à la conversion : "le Seigneur est unique et Aristote et Christos sont ses prophètes!" criait-il dans la tourmente. "Laissez donc vos fausses croyances et confiez Lui vos prières, parce que seulement l'unique vrai Dieu peut nous sauver !" Ceux-là cependant ne lui prêtaient pas écoute. Le bateau, balloté par les vagues et les vents violents, était maintenant devenu incontrôlable, lorsque la coque frappa les récifs affleurant et fit naufrage. Les esclaves, attachés avec des liens à la structure en bois du bateau, coulèrent avec celui-ci et l'équipage qui était en proie à la panique disparut dans les flots.
Miraculeusement la partie de bois à laquelle Teodoro était enchaîné se détacha durant l'accident et flotta à la surface et le jeune homme s'y agrippa de toutes ses forces. Le matin après, la mer s'était calmée et un beau soleil brillait sur la côte Ligurienne. Les pêcheurs de cette région virent Teodoro, unique survivant, sur la plage insonscient. Face à eux la mer et l'Île Gallinara, dont les récifs avaient provoqué le naufrage du bateau. Les pauvres pêcheurs aidèrent Teodoro et ils l'accueillirent dans leurs maisons, où il raconta comment l'événement était arrivé en les laissant tous dans la stupeur. N'importe qui ressentait son histoire qui concordait et n'en retenait que cet évènement miraculeux : Teodoro était béni des dieux.
[b]ÉVANGÉLISATION D'ALBENGA ET DE LA LIGURIE[/b]
Avec son intelligence et son caractère jovial, Teodoro ne mit pas longtemps à apprendre la langue locale et, frappé par l'hospitalité de ces gens simples, il resta avec eux et apprit à pêcher, et à fabriquer des filets et des nasses. Avec le temps, il convertit ses nouveaux concitoyens (appelés "ingauni") et deviendra pour eux un guide spirituel. Teodoro vécut encore de nombreuses années dans la région qui se dressait sur la mer de Ligurie, en répandant autant qu'il pouvait le credo aristotélicien. Il ne se maria jamais et n'eut pas d'héritiers, il mourut sereinement de vieillesse le 21 novembre du 40 D.C dans le réconfort et l'amour de ses concitoyens. Actuellement sa dépouille mortelle repose dans la crypte située sous la Paroisse de San Teodoro à Albenga. Une partie des pièces du bateau en bois auquel Teodoro avait été enchaîné pendant le naufrage se trouve actuellement dans une urne dans la Paroisse d'Albenga. Les morceaux de fer ont été offerts par la Ville à l'évêque de Genève et se trouvent toujours à ce jour dans le palais épiscopal.
Tous les ans, le 21 Novembre, l'ensemble des fidèles possédant un bateau se rassemblent le long de la côte au moment où le soleil se couche. Ils font ensuite autour de l'île Gallinara un tour sur leur navire avec des lampes allumées, en portant sur la proue des statues à l'effigie du saint qui ont été bénies par des prêtres locaux. Pendant ce temps les autres attendent sur le rivage avec des feux allumés. [/color][/quote] | |
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