Richelieu1 Cardinal Archevêque d'Aix-en-Provence
Lieu RP : Brignoles
Feuille de personnage Nom et prénom: Ludovi de Sabran Paroisse: Brignoles
| Sujet: Saint Rémi Jeu 31 Mar 2011 - 21:55 | |
| - Citation :
Les Saints Anciens - Saint Rémi
Saint Rémi (437 – 533)
Rémi naquis à Cerny-en-Laonnois, près de Laon, en 437. Hincmar, dans une œuvre rédigée en 882 nous narre comment Rémi a reçu le titre de Comte de Laon à la mort de son Père Émile de Laon. Ce titre ne fut toutefois jamais reconnu par les autres familles nobles, surement parce qu'il n'était que le cadet de la famille. Cependant, il ne fait aucun doute qu'il appartenait bel et bien à la noblesse et au milieu la connaissance et du savoir, comme en témoignent ses correspondances durables et nombreuses avec Clovis. Son immense culture et sa fine plume firent merveilles durant maintes années*. Son verbe et sa Foy se trouvèrent unanimement reconnus, si bien qu'aujourd'hui encore, il est considéré comme l’un des plus grands théologiens de son temps. Malgré lui, il joua un rôle central dans la création du Royaume des Francs avec la conversion de Clovis Ier à l’Aristotélisme. Rémi ne participa jamais à aucun concile en France ou à Rome, préférant s’occuper directement des Hommes et de leurs âmes sur les routes.
Les théologiens du Saint Office considèrent la Mission d’Aristotélisation de Saint Rémi comme la fin du Paganisme en France.
I. L’enfance.
Le petit Rémi, alors âgé de quatre ans, marchait calmement dans une forêt non loin de Laon. L'enfant aimait se promener après les longues heures d'apprentissage qu'il suivait avec plaisir et assiduité. Rémi était très apprécié des autres écoliers : son sérieux et son aide, qu’il apportait régulièrement, et sa jovialité, par ses rires et ses jeux firent de lui « l'ami des écoliers », spécialement en Italie à l’ouverture des classes. Malgré son jeune âge, tous pouvaient lire sur son visage son sérieux, son appétence aux mystères de la vie, sa piété et son respect envers les autres. Déjà il avait ressenti l’Appel Divin. Parfois porté sur la solitude, non pour fuir les Êtres Humains mais pour accéder à la réflexion, il reconnaît sans équivoque l'appartenance de l'Homme au Très-Haut. C’est donc sans peur et sans surprise qu’il accueillît la première apparition de Sainte Raphaëlle. Tout au long de l'existence de Rémi, l'archange soutint ses pensée et ses actes pour la diffusion pour la diffusion de la grande Religion Aristotélicienne, et lui réapparu ponctuellement.
Lors de cette rencontre, la forêt assombrie par les immenses arbres centenaires s’éclaira soudain d’une lueur inexplicable, et Sainte Raphaëlle apparue, auréolée de Lumière Divine, pour l’entretenir en ces termes :
« -Tu dois combattre le paganisme et faire connaître les justes Prophètes Aristote et Christos. »
Il comprit et intégra immédiatement ces paroles malgré leur caractère quelque peu ardu pour un jeune enfant. Sainte Raphaëlle lui transmit le pouvoir du verbe, don de Dieu au jeun enfant, afin qu'il puisse toujours trouver le juste mot pour faire ressentir la vraie Foy et ainsi offrir son amour au Très Haut. Plusieurs fois au cours de sa vie l'archange et Rémi se revirent.
II. La jeunesse.
Rémi accéda à la charge d'évêque de Reims, alors que son frère aîné Principius devint le prélat du diocèse de Soissons. Les temps étaient troublés en raison de la chute de l’Empire d’Occident et de la disparition de la domination Romaine au profit de tribus "barbares" telles que les Burgondes ou les Visigoths. Mais Rémi s’attacha à un jeune Roy de quinze ans, Clovis, qui trouva dans le jeune évêque, à la mort de son père en 482, un ami et un père spirituel**. Clovis se converti à L’aristotélisme. C'est en la Cathédrale de Reims qu'il reçu le sacrement du baptême, le jour de la Saint Noël, symbole d'amitié et de générosité, probablement entre 496 et 499. Sa très pieuse épouse, la Princesse Clotilde, fille du Roy Burgonde Chilpéric, obtint à ses côtés ce sacrement. Ce jour là, Rémi célébra en grande pompe le baptême de trois mille Francs. *** En remerciement, Clovis accorda un grand nombre de terres à Rémi où ce dernier fit construire la plupart des églises champenoises.
Un peu d’histoire…
Rémi influença-t-il Clovis sur sa vision du Royaume des Francs, par sa présence ou ses missives ? S'il était un habile politicien, il fut avant tout évêque, ainsi, sans fondamentalement influencer la politique de Clovis, il est indéniable qu'il fût l’une des pièces maîtresses de l'avènement de son règne. Jamais il n’oublia sa mission religieuse, diffusant de la Foy Aristotélicienne avec l'inestimable aide de la Reine Clotilde, elle-même fervente Aristotélicienne. Ce prosélytisme constitua une aide précieuse pour Clovis car elle engendra l’adhésion des autres évêques et l'union des divers groupes gallo-romains disséminés sur le territoire. La propagation de la Foy Aristotélicienne fut ainsi déterminante pour rassembler les peuples et le clergé gallo-romain des territoires qu'il conquît. Chacun pu alors reconnaitre l’importance du travail effectué par l’évêque de Reims.
Clovis fut le premier Roy Aristotélicien du royaume de France, et nombre de ses actes furent empreints d’une grande ferveur, preuve s'il en fallait, de l’influence de Rémi. Rémi fut considéré comme « Aritotélisateur à vie » parmi les Francs, et Clovis reconnu à ce dernier la souveraineté religieuse sur lui et son peuple.**** Ce Roy, aidé de l’évêque et de la Foy, fédéra le pays avec une dernière victoire à la bataille de Vouillé en 507 sur les Visigoths. C’est ainsi que la dynastie des Mérovingiens débuta.
La chronique de la célébration des baptêmes royaux et de l’armée.
Rémi venait de baptiser l’armée de Clovis, trois mille soldats emplis de ferveur pour leur pays et pour la Foy Aristotélicienne. Tous reçurent une gouttelette d’eau, symbole de renaissance et de pureté. La fiole d'eau bénite, pourtant assez grande, fut totalement vide lorsque Rémi s’approcha pour asperger à son tour le Roy Franc, agenouillé devant lui. La crainte envahit alors Rémi car Clovis, pouvait parfois se montrer colérique et impatient. L'évêque se recueillit profondément,et éleva silencieusement une prière au Très-Haut. Dans la respectueuse et méditative concentration ambiante, nul ne vit arriver une colombe qui, sans bruit, survola de sa grâce la foule amassée. L’émoi fut collectif et absolu lorsque le gracile volatile, serrant dans ses serres une brindille d’olivier, se posa sur le flacon pour y déposer son léger fardeau. L’eau Sainte emplit immédiatement la fiole et la colombe pencha légèrement la tête vers Clovis, comme pour le saluer. Elle reprit son envol aussi légèrement qu’elle arriva devant une assemblée médusée et muette. Tous réalisèrent le signe divin qui eût lieu sous leurs yeux et, désormais, tous reconnurent en Rémi, le Guide spirituel longtemps recherché et vainement attendu.Le clerc fut acclamé et Clovis lui-même s’inclina en signe d’acceptation devant cette manifestation divine. C’est par le Miracle de la Colombe, indiscutable signe de Marque Divine, que Rémi saisit toute la force de sa Foy et l’importance de l’Aristotélisation.
III. Les Voyages.
L’ancien « petit Rémi » devint Grand, après le baptême du Roy Clovis, il continua à participer à l’unification des peuples Francs autour d’un même Roy et d’une même Foy. Aimant toujours se promener, il partit sur les routes, diffuser la parole des Prophètes, tant aux nobles Francs qu’aux gens moins fortunés. Ses pas le menèrent à travers toute le royaume de France et bien plus loin encore : Italie, Espagne, Angleterre. Jusqu’à l’âge de soixante dix ans, il parcourut sans relâche d’innombrables chemins pour transmettre avec sagesse et efficacité la Religion Aristotélicienne. Rémi ne fit jamais de distinction entre homme et femme, noble ou paysan, soldat ou commerçant, enfant, adulte ou vieillard. Il chercha à tous les rallier au Principe Divin, et l’Archange Raphaëlle revint plusieurs fois le guider, lui indiquant la voie à suivre pour toucher son auditoire avec des mots percutants, et ainsi atteindre le cœur des païens. Beaucoup rejoignirent l'Église Aristotélicienne.
Où le mal annonce un bien : le miracle des brigands.
Non loin de Parme, par un petit matin frileux Rémi s'était tranquillement endormi sans trop prêter attention au lieu où il s'endormit, comme à son habitude. Il s’était seulement assuré qu’il y serait au sec et à peu près abrité par les grands arbres. L’endroit était discret. Las ! Des brigands de grand chemin trouvèrent l’endroit tapissé de foin sec à souhait, loin du tumulte des villages et des eaux humides, tout autant confortable que lui. Comme quoi les hommes sont tous frères puisqu’ils apprécient les mêmes choses… Le réveil fut, au sens propre comme au figuré, surprenant, pour le groupe de malfrats comme pour l’évêque. Un peu effrayé, Rémi ne sut que faire, il ne pssédait rien de bien précieux, ne vivant qu'avec la richesse que la Foy lui procurait. Les brigands, en nombre, furent surpris, même s'il restèrent néanmoins maîtres de la situation. Rémi, désorienté, ne sut comment sauver sa vie, non pas qu’il redouta d’aller vers le Soleil rejoindre le Très-Haut, mais parce qu'il pensait ne pas avoir achevé son travail terrestre. Il n'avait pas grand chose à monnayer, sa bourse était aussi plate que tranchoir de miséreux ! Il fouilla ses poches et eut soudain une idée : il décida de leur proposer sa bonne pèlerine de laine, seul objet de valeur qu'il possédait. Un tisserand de Laon lui avait confectionné, tissé bien serré pour le rendre étanche, avec la meilleure laine. Lorsqu’il ouvrit l’habit pour l’ôter et le leur donner, un parchemin roula jusqu’aux pieds du chef des brigands. Celui-ci, sachant lire, en énonça l’inscription :
« - Aime tes semblables et Le Très Haut t’offrira un amour infini en retour».
Le chef des brigands resta indécis, il ne comprit pas instinctivement les mots qu'il venait de prononcer, cependant la puissance de ces derniers, le pénétra avec force et eut raison de son obtus cerveau de malfaiteur. Personne n'eut le moindre geste et Rémi offrit de partager sa nourriture composée de quelques miches de pains et d'un morceau de parmesan. Les brigands n'étaient pas prêts à une action aussi charitable, trop habitués à voler pour prendre ce qui leur plaisait, mais, la vigueur de la Foy de Rémi avait déjà incidieusement pénétré le cœur du chef brigand. Tous deux s'entretinrent longuement et le caïd décida d'abandonner sa troupe qui les laissèrent sains et saufs. Il accompagna ainsi l’évêque jusqu’à Parme où lui-même devint curé quelques temps après.
IV. La mort de Saint Rémi. (533)
Après des années de pérégrinations, vieux et fatigué, Rémi retourna à Reims où il choisit de vivre jusqu’à ses derniers jours. Il offrit régulièrement à ses paroissiens quelques-uns de ses plus beaux sermons, chavirant âmes et cœurs vers la douceur de la Foy et la Religion Aristotélicienne.
Il s’éteignit le premier jour d’octobre de l’année 533. Ce jour-là, une lumière formidable inonda la région. Tous les paroissiens des églises environnantes comprirent immédiatement que l’évêque avait rendu son dernier souffle. Sa mort assombrit nombre d'hommes et de femmes, mais son départ vers le Soleil illumina tout le Duché.
Le peuple champenois demanda sa sanctification à l’annonce de sa mort. Saint Rémi fut enterré à l’Eglise Saint Christophe à Laon qui devint par la suite l’Eglise Saint Rémi. L’évêque Hincmar fit procéder à l’élévation des reliques en 852 et les déplaça dans la Cathédrale Sainte Marie de Reims. Le corps de Saint Rémi y est aujourd’hui encore conservé dans la crypte.
V. Postérité
En taverne, où les glissades sont nombreuses, et les trouvères grandiloquents, quelques expressions résonnent encore du souvenir de Saint Rémi :
- Cire Rémi, sol facile à cirer.
Sur les grands chemins forestiers, l'on peut parfois entendre la douce mélopée d'une complainte à Saint Rémi :
- Rémi, scions ! Rémi, scions !
VI Notes :
* C’est grâce à cette correspondance que fut rendu publique l’histoire du vase de Soissons par une lettre envoyée à Rémi sous le titre « Sacrum Vas ».
** Tel qu’il fut rapporté dans les écrits de l’évêque Grégoire de Tours, dans un ouvrage titré « Dix Livres d’histoire » *** Toujours selon le même ouvrage.
**** Ainsi on peut citer des phrases célèbres comme cette dernière, réponse de Clovis à Rémi sur la Foy Aristotélicienne chez le peuple franc :
« Veillez aux signes sans distinction chez les nôtres. Conseillez-vous entre évêques. Amusez vous avec les jeunes mais délibérez toujours avec les anciens. » - Code:
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[quote][img]http://img206.imageshack.us/img206/4698/badgesaintofficenc8.png[/img] [color=#1a3768][i][size=18][b]Les Saints Anciens - Saint Rémi [/b][/i][/color][/size]
[color=black]Saint Rémi (437 – 533)
Rémi naquis à Cerny-en-Laonnois, près de Laon, en 437. Hincmar, dans une œuvre rédigée en 882 nous narre comment Rémi a reçu le titre de Comte de Laon à la mort de son Père Émile de Laon. Ce titre ne fut toutefois jamais reconnu par les autres familles nobles, surement parce qu'il n'était que le cadet de la famille. Cependant, il ne fait aucun doute qu'il appartenait bel et bien à la noblesse et au milieu la connaissance et du savoir, comme en témoignent ses correspondances durables et nombreuses avec Clovis. Son immense culture et sa fine plume firent merveilles durant maintes années*. Son verbe et sa Foy se trouvèrent unanimement reconnus, si bien qu'aujourd'hui encore, il est considéré comme l’un des plus grands théologiens de son temps. Malgré lui, il joua un rôle central dans la création du Royaume des Francs avec la conversion de Clovis Ier à l’Aristotélisme. Rémi ne participa jamais à aucun concile en France ou à Rome, préférant s’occuper directement des Hommes et de leurs âmes sur les routes.
Les théologiens du Saint Office considèrent la Mission d’Aristotélisation de Saint Rémi comme la fin du Paganisme en France.
[b]I. L’enfance.[/b]
Le petit Rémi, alors âgé de quatre ans, marchait calmement dans une forêt non loin de Laon. L'enfant aimait se promener après les longues heures d'apprentissage qu'il suivait avec plaisir et assiduité. Rémi était très apprécié des autres écoliers : son sérieux et son aide, qu’il apportait régulièrement, et sa jovialité, par ses rires et ses jeux firent de lui « l'ami des écoliers », spécialement en Italie à l’ouverture des classes. Malgré son jeune âge, tous pouvaient lire sur son visage son sérieux, son appétence aux mystères de la vie, sa piété et son respect envers les autres. Déjà il avait ressenti l’Appel Divin. Parfois porté sur la solitude, non pour fuir les Êtres Humains mais pour accéder à la réflexion, il reconnaît sans équivoque l'appartenance de l'Homme au Très-Haut. C’est donc sans peur et sans surprise qu’il accueillît la première apparition de Sainte Raphaëlle. Tout au long de l'existence de Rémi, l'archange soutint ses pensée et ses actes pour la diffusion pour la diffusion de la grande Religion Aristotélicienne, et lui réapparu ponctuellement.
Lors de cette rencontre, la forêt assombrie par les immenses arbres centenaires s’éclaira soudain d’une lueur inexplicable, et Sainte Raphaëlle apparue, auréolée de Lumière Divine, pour l’entretenir en ces termes :
« -Tu dois combattre le paganisme et faire connaître les justes Prophètes Aristote et Christos. »
Il comprit et intégra immédiatement ces paroles malgré leur caractère quelque peu ardu pour un jeune enfant. Sainte Raphaëlle lui transmit le pouvoir du verbe, don de Dieu au jeun enfant, afin qu'il puisse toujours trouver le juste mot pour faire ressentir la vraie Foy et ainsi offrir son amour au Très Haut. Plusieurs fois au cours de sa vie l'archange et Rémi se revirent.
[b]II. La jeunesse.[/b]
Rémi accéda à la charge d'évêque de Reims, alors que son frère aîné Principius devint le prélat du diocèse de Soissons. Les temps étaient troublés en raison de la chute de l’Empire d’Occident et de la disparition de la domination Romaine au profit de tribus "barbares" telles que les Burgondes ou les Visigoths. Mais Rémi s’attacha à un jeune Roy de quinze ans, Clovis, qui trouva dans le jeune évêque, à la mort de son père en 482, un ami et un père spirituel**. Clovis se converti à L’aristotélisme. C'est en la Cathédrale de Reims qu'il reçu le sacrement du baptême, le jour de la Saint Noël, symbole d'amitié et de générosité, probablement entre 496 et 499. Sa très pieuse épouse, la Princesse Clotilde, fille du Roy Burgonde Chilpéric, obtint à ses côtés ce sacrement. Ce jour là, Rémi célébra en grande pompe le baptême de trois mille Francs. *** En remerciement, Clovis accorda un grand nombre de terres à Rémi où ce dernier fit construire la plupart des églises champenoises.
[u]Un peu d’histoire…[/u]
Rémi influença-t-il Clovis sur sa vision du Royaume des Francs, par sa présence ou ses missives ? S'il était un habile politicien, il fut avant tout évêque, ainsi, sans fondamentalement influencer la politique de Clovis, il est indéniable qu'il fût l’une des pièces maîtresses de l'avènement de son règne. Jamais il n’oublia sa mission religieuse, diffusant de la Foy Aristotélicienne avec l'inestimable aide de la Reine Clotilde, elle-même fervente Aristotélicienne. Ce prosélytisme constitua une aide précieuse pour Clovis car elle engendra l’adhésion des autres évêques et l'union des divers groupes gallo-romains disséminés sur le territoire. La propagation de la Foy Aristotélicienne fut ainsi déterminante pour rassembler les peuples et le clergé gallo-romain des territoires qu'il conquît. Chacun pu alors reconnaitre l’importance du travail effectué par l’évêque de Reims.
Clovis fut le premier Roy Aristotélicien du royaume de France, et nombre de ses actes furent empreints d’une grande ferveur, preuve s'il en fallait, de l’influence de Rémi. Rémi fut considéré comme « Aritotélisateur à vie » parmi les Francs, et Clovis reconnu à ce dernier la souveraineté religieuse sur lui et son peuple.**** Ce Roy, aidé de l’évêque et de la Foy, fédéra le pays avec une dernière victoire à la bataille de Vouillé en 507 sur les Visigoths. C’est ainsi que la dynastie des Mérovingiens débuta.
[u]La chronique de la célébration des baptêmes royaux et de l’armée.[/u]
Rémi venait de baptiser l’armée de Clovis, trois mille soldats emplis de ferveur pour leur pays et pour la Foy Aristotélicienne. Tous reçurent une gouttelette d’eau, symbole de renaissance et de pureté. La fiole d'eau bénite, pourtant assez grande, fut totalement vide lorsque Rémi s’approcha pour asperger à son tour le Roy Franc, agenouillé devant lui. La crainte envahit alors Rémi car Clovis, pouvait parfois se montrer colérique et impatient. L'évêque se recueillit profondément,et éleva silencieusement une prière au Très-Haut. Dans la respectueuse et méditative concentration ambiante, nul ne vit arriver une colombe qui, sans bruit, survola de sa grâce la foule amassée. L’émoi fut collectif et absolu lorsque le gracile volatile, serrant dans ses serres une brindille d’olivier, se posa sur le flacon pour y déposer son léger fardeau. L’eau Sainte emplit immédiatement la fiole et la colombe pencha légèrement la tête vers Clovis, comme pour le saluer. Elle reprit son envol aussi légèrement qu’elle arriva devant une assemblée médusée et muette. Tous réalisèrent le signe divin qui eût lieu sous leurs yeux et, désormais, tous reconnurent en Rémi, le Guide spirituel longtemps recherché et vainement attendu.Le clerc fut acclamé et Clovis lui-même s’inclina en signe d’acceptation devant cette manifestation divine. C’est par le Miracle de la Colombe, indiscutable signe de Marque Divine, que Rémi saisit toute la force de sa Foy et l’importance de l’Aristotélisation.
[b]III. Les Voyages.[/b]
L’ancien « petit Rémi » devint Grand, après le baptême du Roy Clovis, il continua à participer à l’unification des peuples Francs autour d’un même Roy et d’une même Foy. Aimant toujours se promener, il partit sur les routes, diffuser la parole des Prophètes, tant aux nobles Francs qu’aux gens moins fortunés. Ses pas le menèrent à travers toute le royaume de France et bien plus loin encore : Italie, Espagne, Angleterre. Jusqu’à l’âge de soixante dix ans, il parcourut sans relâche d’innombrables chemins pour transmettre avec sagesse et efficacité la Religion Aristotélicienne. Rémi ne fit jamais de distinction entre homme et femme, noble ou paysan, soldat ou commerçant, enfant, adulte ou vieillard. Il chercha à tous les rallier au Principe Divin, et l’Archange Raphaëlle revint plusieurs fois le guider, lui indiquant la voie à suivre pour toucher son auditoire avec des mots percutants, et ainsi atteindre le cœur des païens. Beaucoup rejoignirent l'Église Aristotélicienne.
[u]Où le mal annonce un bien : le miracle des brigands.[/u]
Non loin de Parme, par un petit matin frileux Rémi s'était tranquillement endormi sans trop prêter attention au lieu où il s'endormit, comme à son habitude. Il s’était seulement assuré qu’il y serait au sec et à peu près abrité par les grands arbres. L’endroit était discret. Las ! Des brigands de grand chemin trouvèrent l’endroit tapissé de foin sec à souhait, loin du tumulte des villages et des eaux humides, tout autant confortable que lui. Comme quoi les hommes sont tous frères puisqu’ils apprécient les mêmes choses… Le réveil fut, au sens propre comme au figuré, surprenant, pour le groupe de malfrats comme pour l’évêque. Un peu effrayé, Rémi ne sut que faire, il ne pssédait rien de bien précieux, ne vivant qu'avec la richesse que la Foy lui procurait. Les brigands, en nombre, furent surpris, même s'il restèrent néanmoins maîtres de la situation. Rémi, désorienté, ne sut comment sauver sa vie, non pas qu’il redouta d’aller vers le Soleil rejoindre le Très-Haut, mais parce qu'il pensait ne pas avoir achevé son travail terrestre. Il n'avait pas grand chose à monnayer, sa bourse était aussi plate que tranchoir de miséreux ! Il fouilla ses poches et eut soudain une idée : il décida de leur proposer sa bonne pèlerine de laine, seul objet de valeur qu'il possédait. Un tisserand de Laon lui avait confectionné, tissé bien serré pour le rendre étanche, avec la meilleure laine. Lorsqu’il ouvrit l’habit pour l’ôter et le leur donner, un parchemin roula jusqu’aux pieds du chef des brigands. Celui-ci, sachant lire, en énonça l’inscription :
« - Aime tes semblables et Le Très Haut t’offrira un amour infini en retour».
Le chef des brigands resta indécis, il ne comprit pas instinctivement les mots qu'il venait de prononcer, cependant la puissance de ces derniers, le pénétra avec force et eut raison de son obtus cerveau de malfaiteur. Personne n'eut le moindre geste et Rémi offrit de partager sa nourriture composée de quelques miches de pains et d'un morceau de parmesan. Les brigands n'étaient pas prêts à une action aussi charitable, trop habitués à voler pour prendre ce qui leur plaisait, mais, la vigueur de la Foy de Rémi avait déjà incidieusement pénétré le cœur du chef brigand. Tous deux s'entretinrent longuement et le caïd décida d'abandonner sa troupe qui les laissèrent sains et saufs. Il accompagna ainsi l’évêque jusqu’à Parme où lui-même devint curé quelques temps après.
[b]IV. La mort de Saint Rémi. (533)[/b]
Après des années de pérégrinations, vieux et fatigué, Rémi retourna à Reims où il choisit de vivre jusqu’à ses derniers jours. Il offrit régulièrement à ses paroissiens quelques-uns de ses plus beaux sermons, chavirant âmes et cœurs vers la douceur de la Foy et la Religion Aristotélicienne.
Il s’éteignit le premier jour d’octobre de l’année 533. Ce jour-là, une lumière formidable inonda la région. Tous les paroissiens des églises environnantes comprirent immédiatement que l’évêque avait rendu son dernier souffle. Sa mort assombrit nombre d'hommes et de femmes, mais son départ vers le Soleil illumina tout le Duché.
Le peuple champenois demanda sa sanctification à l’annonce de sa mort. Saint Rémi fut enterré à l’Eglise Saint Christophe à Laon qui devint par la suite l’Eglise Saint Rémi. L’évêque Hincmar fit procéder à l’élévation des reliques en 852 et les déplaça dans la Cathédrale Sainte Marie de Reims. Le corps de Saint Rémi y est aujourd’hui encore conservé dans la crypte.
[b]V. Postérité[/b]
En taverne, où les glissades sont nombreuses, et les trouvères grandiloquents, quelques expressions résonnent encore du souvenir de Saint Rémi :
- Cire Rémi, sol facile à cirer.
Sur les grands chemins forestiers, l'on peut parfois entendre la douce mélopée d'une complainte à Saint Rémi :
- Rémi, scions ! Rémi, scions !
[b]VI Notes :[/b]
* C’est grâce à cette correspondance que fut rendu publique l’histoire du vase de Soissons par une lettre envoyée à Rémi sous le titre « Sacrum Vas ».
** Tel qu’il fut rapporté dans les écrits de l’évêque Grégoire de Tours, dans un ouvrage titré « Dix Livres d’histoire » *** Toujours selon le même ouvrage.
**** Ainsi on peut citer des phrases célèbres comme cette dernière, réponse de Clovis à Rémi sur la Foy Aristotélicienne chez le peuple franc :
« Veillez aux signes sans distinction chez les nôtres. Conseillez-vous entre évêques. Amusez vous avec les jeunes mais délibérez toujours avec les anciens. » [/color][/quote] | |
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