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 Noam, Père de l'Oanisme

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AuteurMessage
Richelieu1
Cardinal Archevêque d'Aix-en-Provence
Richelieu1


Lieu RP : Brignoles

Feuille de personnage
Nom et prénom: Ludovi de Sabran
Paroisse: Brignoles

Noam, Père de l'Oanisme  Empty
MessageSujet: Noam, Père de l'Oanisme    Noam, Père de l'Oanisme  EmptyMer 23 Mar 2011 - 21:46

Citation :
Noam, Père de l'Oanisme  Badgesaintofficenc8
Livre de l'Héritage d'Oane
Chapitre II - « Noam, Père de l'Oanisme »



1) Comment l'héritage d'Oane ne fut par perdu par tous

Après la destruction d'Oanylone, les survivants se séparèrent en multiples groupes qui n'eurent bientôt plus rien à voir entre eux.
Presque tous abandonnèrent aussi la religion de leurs pères considérant que la faillite d'Oanylone avait entraîné celle de la religion enseignée par Oane et ils se mirent à honorer plusieurs dieux, inventant le paganisme.

En fait, la vérité oblige à dire que seul Noam, un petit-neveu d'Oane ainsi que les gens de sa parentèle et de sa domesticité, étaient restés fidèles à sa pensée, et Noam fut d'ailleurs celui qui devait sauver des flammes le Miroir d'Oane dont nous ne possédons, malheureusement, plus que des fragments aujourd'hui.
C'est à partir de ce tout petit bourgeon primitif que la foi en un Dieu unique fut maintenue et que se perpétua le rameau le plus ancien de notre Eglise qui devait être plus tard une des sources de l'Aristotélisme.

2) Noam réfléchit au désastre d'Oanylone et invente les 3/8:

Noam fut l'un des premiers à se pencher sur les causes de la chute d'Oanylone et il devait rédiger à ce sujet un ouvrage aujourd'hui perdu qui servit de base à Sypouss quand il mit par écrit le Livre des Vertus.
Cependant, contrairement à Sypouss, Noam était persuadé que l'acédie ne s'était développée que parce qu'on n'avait pas cru devoir réduire le temps de travail des hommes pour le mettre en adéquation avec le gain de temps opéré par les machines inventées par l'esprit humain.
La plupart des maîtres de métier, d'ailleurs, ne savaient que répéter à leurs compagnons et apprentis qu'il fallait travailler plus pour gagner toujours plus.
Le seul résultat auquel on aboutit fut un grand épuisement moral de ceux-ci, une augmentation des nombres de suicide, et finalement, une volonté de ne plus obéir du tout, ni à d'autres hommes, ni à Dieu.
Noam avait entendu dire d'ailleurs, que ces humains récalcitrants, s'étaient mis à vénérer une grande prêtresse du nom de Sheila qui leur enseignait que le meilleur moment de la journée, c'était l'heure de la sortie du boulot et qui avait rédigé un poème où elle remettait en cause la morale de son époque:
"Tu m'avais dit pour me mettre en confiance, que le travail conserve la santé, j'ai travaillé chaque jour sans défaillance, je suis fatiguée, alignée.
Oane, t'es plus dans l'coup Oane! tu devrais, ma parole, retourner bien vite à l'école, réviser ton jugement, crois-moi, ce serait plus prudent !"

Aussi Noam décida-t-il de partager la journée en trois partie égales: huit heures de sommeil, huit heures de travail et huit heures de loisirs.
Et, afin que de diversifier les loisirs des Hommes, il inventa un nouveau jeu pour les distraire, le Yannick Noam, l'ancêtre de notre Jeu de Paume.

3) Etablissement d'un rite noamien

Si la messe fut inventée suite au dernier repas de Christos, certains éléments n'en sont pas nés, pour autant, tous à l'époque de ce dernier.
En effet, nous possédons encore, à Constantinople, un fragment de messe noamienne qui se compose ainsi:
le prêtre commençait son sermon par une invocation à Dieu, afin d'attirer sa protection sur les fidèles puis il lisait et commentait un passage d'un texte sacré dont nous ignorons l'origine, faute qu'il ne nous soit parvenu et qui fut, peut-être, une des sources de travail de l'excellent Sypouss, puis la cérémonie se terminait par la bénédiction de la foule par le prêtre, au nom de la toute puissance divine, puis il leur souhaitait une bonne semaine.
Aujourd'hui encore, ce rite est toujours accompli parfois dans certaines églises de Constantinople, sous le nom de "petit rite" pour les messes ordinaires, mais nous ne saurions être certains qu'il en soit ainsi chez les Clercs d'Occident.

4) Le songe de Noam

Un jour qu'il était endormi, Noam fit un étrange rêve; il vit un arbre, ou plutôt son regard suivit un tronc d'arbre interminable qui semblait monter tout droit vers le Ciel, quand, soudain, rompant cette ligne immuable, des dizaines de milliers de branches emmêlées et inextricables apparurent, brouillant considérablement sa vue.
Il prit peur, se crut perdu au milieu de l'Enfer lunaire et se réveilla en sueur; du moins le crut-il, car, en fait, il rêvait toujours ... Un ange lui était maintenant apparu et, pour l'apaiser, il lui expliquait son rêve: " Ce que tu as vu, Noam, c'est le destin de ton Eglise ... le tronc, c'est elle, et ce que tu as pris pour des branches, ce sont, en fait, les racines de cet arbre, qui s'enfoncent dans la terre et qui se conjoignent en un tout unique pour donner ce magnifique arbre. Ton Eglise sera pareille, Noam, forte et brillante, parce que des milliers de racines viendront la nourrir; toi tu en es une, mais, partout, dans le monde, même chez les païens, des gens réfléchissent, pensent, et apporteront, grâce à deux prophètes que Dieu enverra aux Hommes pour les guider vers Lui, leur pierre à l'édifice, car ces deux prophètes sauront conserver ce qui, de toutes ces sciences païennes, est utile à tous, de sorte que ton Eglise, Noam, saura faire naître l'unité de la diversité - E pluribus, unum ("et de plusieurs, un") -.

On ne sait comment se termina la vie de Noam, ni qui, après lui, prit la relève, mais une chose est certaine, c'est que grâce à Noam et aux penseurs dont il avait eu la vision, Aristote d'abord, Christos ensuite, et notre Eglise encore aujourd'hui, grâce aux apports nombreux qu'elle continue à recevoir, ont permis à l'Eglise aristotélicienne de naître et de continuer à vivre jusqu'à aujourd'hui, prouvant la supériorité de Dieu sur toutes les autres religions qui ont toutes fini par s'éteindre, faute de croyants.

Traduit par le Théologue Jerem, à partir de la traduction grecque d'un texte syriaque, traduction trouvée lors du pillage de Constantinople en 1204 par les Croisés, et traduit en latin par Lorenzo Valla, un proche du défunt pape Nicolas V dont le Frère Jerem a découvert l'existence, enfoui dans un rayon de la bibliothèque vaticane.
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