|
|
| Saint Louis, Roi de France | |
| | Auteur | Message |
---|
UterPendragon
Lieu RP : Aix-La-Chapelle
Feuille de personnage Nom et prénom: Aimé Von Frayner dict UterPendragon Paroisse: Toulon pardi !
| Sujet: Saint Louis, Roi de France Dim 22 Fév 2009 - 13:04 | |
| - Citation :
Les Saints Anciens - Saint Louis
- Citation :
- Ce qui suit fut et c'estait la vérité. Comme il a esté prouvé par des témoins bien instruits qui donneroient la raison de leur science, ou parce qu'ils ayont vu ou parce qu'ils ayont entendu, et comme il est constant d'après la tradition et la réputation.
Louis IX est né à Poissy le 25 avril 1214. C'est le fils de Louis VIII le Lion et de Blanche de Castille. À douze ans, il fait une confidence à son père « papa, lui dit-il, je veux faire mes propres expérience et apprendre à connaître la nature de la création, je vais entreprendre un voyage vers les terres d’orient». Son père, croyant que le petit Louis voulait devenir un hérétique de l'église d'orient , meurt d’une syncope. Hélas, non, il rêvait déjà d'une nouvelle croisade. Et ainsi sera le destin de Louis IX.
L'année suivante, le petit Louis est toujours roi sans en détenir le pouvoir. Il sera évidemment enlevé à la première occasion. Ses gardes le défendent au mieux, mais en sous-nombre, ils ne peuvent que se cacher dans les bois, et espérer du renfort. Quand Paris, au loin, fut saisie de la nouvelle, la ville entière se lança à la défense du jeune Roy, qu’ils ramenèrent en triomphe.
Il était le roi du peuple, et c’est ainsi que toute sa vie, il rendra la France plus grande comme elle ne saura jamais devenir à nouveau de toute son histoire.
A quatorze ans, il est envoyé en campagne, dans le Maine. Sa mère avait fait édifier une abbaye où le petit Louis allait passer ses étés. C’est là où furent implantés les premiers champs de mais, qui, vingt ans plus tard, furent ramenés par Louis de l’Orient. Longtemps, on l’appela le blé d’Inde, comme le Roi en avait reçu cadeau de l’empereur Mongol qui disait tenir celà des Indes. Quand on découvrit la véritable provenance de la graine première (le Mosento) on décida de l’appeler maïs, plutôt. C’est Levan, Petit-fils de Charles petit-fils de Louis, qui en fixera le nom définitif, en 1434.
Son enracinement aristotélicien
- Citation :
- « La lumière de l'Orient s'est répandue sur moi par la grâce d’Aristote, et m'a rappelé d'entre les morts. »
Toute sa vie, la parole est très importante chez Louis IX. Il aime citer des exemples et des anecdotes qui lui permettent d'affirmer sa foi. Certaines de ses plus célèbres paroles lui survécurent : « ne fait pas à ton prochain ce que tu ferais à ta mère » (on le sait, Louis IX subira toute sa vie le joug d’une mère castratrice), ou encore le célèbre « Quand le fruit est mûr, il est temps de le lancer sur l’hérétique ». C’est donc par les paroles du roi que ressort sa foi profonde. Louis IX incarne l’idéal du prud’homme, à la fois pieux, courageux, bon, intelligent et sage, un homme qui défend la foi aristotélicienne par son courage.
De l’abbaye fondée par Blanche où il passait ses étés, Louis garda aussi son air franciscain. Ainsi, comme eux, sa parole est morale et didactique, à l’image des prédicateurs dont il s’entoure. Cette parole transmet un enseignement moral et religieux et vise souvent à fortifier la foi de l’interlocuteur.
Il a la réputation de guérir les écrouelles et d'être charitable envers les pauvres : il a marqué son temps par sa grande dévotion à la souffrance qui atteignait les plus pauvres et les malades, entre autres les lépreux. Jamais, par contre, il ne réussira à guérir la Provence de son accent.
Dans la seconde année de son gouvernement (1238), il signala sa pieuse ferveur en allant jusqu'à Sens pour recevoir la couronne d'épines de Christos, qu'il venait de faire racheter des Vénitiens, entre les mains desquelles elle avait été mise en gage par Baudouin, et la portant lui même depuis le bois de Vincennes, la tête et les pied nus, jusqu'à Notre-Dame ; et de là à la chapelle qu'il avait fait bâtir dans son palais, dite depuis la Sainte-Chapelle, où elle fut déposée.
Son édification juridique et théologique
Il fonde plusieurs établissements utiles, tels que les Hôtel-Dieu de Pontoise, de Compiègne, de Vernon, et l'hospice des Quinze-Vingts, pour y recueillir trois cents aveugles appartenant aux classes pauvres. Louis IX a appris en Syrie que les érudit des princes d'orient, transcrivaient des livres et tenaient une université ouverte à tous les autres théologiens ; il suit cet exemple, ordonne qu'on transcrive les livres qui se trouvent dans les monastères, et fait ranger ces précieux exemplaires dans une salle voisine de la Sainte-Chapelle, créant ainsi les premières universités. Il y va souvent s'y délasser des travaux du gouvernement.
Il rend aux abbayes et aux cathédrales, entre autre, leur autorité sur la gestion des affaires religieuses et les charges de nommer leur clergé. Toute fois il imposa qu'ils soient correctement instruits et il fit imposer un diplôme de théologien pour les clercs ayant de hautes fonctions.
Il dirigera deux croisades. Lors de la première, il embarque pour l'Egypte en août 1248. Mais il est soudainement fait prisonnier à Mansourah. Il rentrera en 1254, après quatre années passées dans les prisons syriennes. Malgré l'échec de la septième croisade, Louis IX décide de préparer la huitième croisade. Il repart le 2 juillet 1270. Le 17 juillet, Carthage se rend. Louis IX décide alors d'attendre les renforts de son frère Charles d'Anjou. Mais la peste ravage son armée et il meurt le mois suivant, alors que son frère arrive tout juste.
Louis étant mort de la peste c'est un miracle que son fils et sa belle fille qui le suivaient à ses côtés ne furent pas contaminés. Philippe fut proclamé roi de France sous le nom de "Philippe III le Hardi".
Sa conception de la justice
- Citation :
- «Les serfs appartiennent à Christos comme nous, ne devraient plus être considéré comme des esclaves. Dans un royaume aristotélicien nous ne devons pas oublier qu'ils sont nos frères et les affranchir s'il montre qu'ils sont capables d'être de bons paysans. Car nul ne peut être jugé sur son statu mais sur la vie qu'il se construit, et comment se construire une vie si on est esclave d'un de ses frères.
Je vous le dis, la servitude devra disparaître, mais il serrait criminel de les abandonner tant qu'ils ne sont pas près. » Il parcourt sans cesse ses États pour entendre toutes plaintes ; on le voyait souvent en été rendre lui-même la justice, soit dans le jardin de son palais, soit dans le bois de Vincennes sous un grand arbre. On raconte d’ailleurs que plus d’une fois, des pommes (et d’ailleurs des abricots, fruits qu’il aimait particulièrement) lui tombèrent sur la tête. Pourtant, rien d’autre qu’un « salauds d’averronistes » ne lui passa par la tête. Louis IX aurait pu devenir grand homme de science ou de gastronomie, mais il restera plutôt à tout jamais grand homme d’église, posé, et mesuré.
Il prône la justice et modernise l'administration. Il y traque les abus des baillis et sénéchaux en instaurant ce qui deviendra plus tard la Cour des comptes. Louis IX favorise également la création du Parlement. Les parlements que Louis IX édifia d’abord établirent les comtés royaux qui tiennent encore de nos jours. Poussé par cet esprit d'ordre et de justice qui l'animait sans cesse, il maintint longtemps son royaume dans le calme, et fit tous ses efforts pour rendre la paix à l'Europe, alors troublée par les divisions du roy du St Empire. II s'offrit plusieurs fois pour médiateur ; et s'il ne parvint point à se faire écouter, il obtint du moins l'estime et la confiance de ceux que ses discours et son exemple ne purent désarmer.
Son service pour la prospérité du Royaume
Il rassembla ainsi le plus grand empire aristotélicien de l’histoire contemporaine de France, s’alliant aux Anglois, aux Espagnols et aux Piedmontais. Il solidifia également une première fois le Languedoc des forces hérétiques, qui fut reperdu depuis, au moment où est établie cette hagiographie. En 1258, Louis IX il fixe les frontières Sud du royaume en signant le avec le roi Jacques Ier d'Aragon. En 1259 à Paris, il signe un traité de paix avec l'Angleterre mettant ainsi fin à la première «guerre de Cent Ans» entre les deux pays.
L'œuvre de Louis IX se traduit par un développement considérable du pouvoir royal. Il unifie également la monnaie.
Enfin c'est à sa munificence que l'on doit la fondation de la Sorbonne. La France fut sous ses sages lois aussi tranquille que l'Europe était agitée ; il fit tous ses efforts pour rétablir la concorde entre les états aristotéliciens, et les traités avec ses voisins eurent toujours pour but de conserver la paix, et la foi.
Témoignage d'amitié et de piété :
- Citation :
- « Ainsi comme Dieu est mort pour tout son peuple, aussi semblablement a mis le bon roi Saint-Louis, son corps en danger et aventure de mort pour le peuple de son royaume. »
Joinville - Citation :
- « Louis IX, paraissait un prince destiné à réformer l'Europe, si elle avait pu l'être ; il a rendu la France triomphante et policée, et il a été en tout le modèle des hommes. Sa piété, qui était celle d'un anachorète, ne lui ôta point les vertes royales ; sa libéralité ne déroba rien à une sage économie ; il sut accorder une politique profonde avec une justice exacte ; et peut-être est-il le seul souverain qui mérite cette louange. Prudent et ferme dans le conseil, intrépide dans les combats sans être emporté, compatissant comme s'il n'avait jamais été que malheureux, il n'est guère donné à l'homme de pousser la vertu plus loin. »
Le dévot "le terrible" - Citation :
- « De haute taille et bien fait, il avait une figure angélique. D'un caractère franc, affable et gai, quoique modeste et réservé.
Il observait dans les choses du monde une mesure exacte; sa piété seulement, exagérée et confinant au plus borné des fanatismes. Il s'astreignait à des pratiques monastiques très rigoureuses, se levant la nuit pour se rendre aux matines et à prime et assistant à tous les autres offices. Il pratiquait plus volontiers encore l'assiduité aux sermons; il voulait que tout son entourage assistât à ces exercices, et il se plaisait à sermonner lui-même. Il recevait fréquemment la discipline des mains de ses moines; pendant sa vie cette dévotion délirante fut souvent jugée avec sévérité. D'une humilité extrême, il aurait même songé à abdiquer pour entrer dans la milice des ordres mendiants. Sa douceur n'excluait du reste pas l'énergie »
le moine italien Salimbene - Code:
-
[quote][img]http://img206.imageshack.us/img206/4698/badgesaintofficenc8.png[/img] [color=#1a3768][i][size=18][b]Les Saints Anciens - Saint Louis[/b][/i][/color][/size]
[quote][color=brown]Ce qui suit fut et c'estait la vérité. Comme il a esté prouvé par des témoins bien instruits qui donneroient la raison de leur science, ou parce qu'ils ayont vu ou parce qu'ils ayont entendu, et comme il est constant d'après la tradition et la réputation.[/color][/quote]
Louis IX est né à Poissy le 25 avril 1214. C'est le fils de Louis VIII le Lion et de Blanche de Castille. À douze ans, il fait une confidence à son père « papa, lui dit-il, je veux faire mes propres expérience et apprendre à connaître la nature de la création, je vais entreprendre un voyage vers les terres d’orient». Son père, croyant que le petit Louis voulait devenir un hérétique de l'église d'orient , meurt d’une syncope. Hélas, non, il rêvait déjà d'une nouvelle croisade. Et ainsi sera le destin de Louis IX.
L'année suivante, le petit Louis est toujours roi sans en détenir le pouvoir. Il sera évidemment enlevé à la première occasion. Ses gardes le défendent au mieux, mais en sous-nombre, ils ne peuvent que se cacher dans les bois, et espérer du renfort. Quand Paris, au loin, fut saisie de la nouvelle, la ville entière se lança à la défense du jeune Roy, qu’ils ramenèrent en triomphe.
Il était le roi du peuple, et c’est ainsi que toute sa vie, il rendra la France plus grande comme elle ne saura jamais devenir à nouveau de toute son histoire.
A quatorze ans, il est envoyé en campagne, dans le Maine. Sa mère avait fait édifier une abbaye où le petit Louis allait passer ses étés. C’est là où furent implantés les premiers champs de mais, qui, vingt ans plus tard, furent ramenés par Louis de l’Orient. Longtemps, on l’appela le blé d’Inde, comme le Roi en avait reçu cadeau de l’empereur Mongol qui disait tenir celà des Indes. Quand on découvrit la véritable provenance de la graine première (le Mosento) on décida de l’appeler maïs, plutôt. C’est Levan, Petit-fils de Charles petit-fils de Louis, qui en fixera le nom définitif, en 1434.
[b]Son enracinement aristotélicien [/b]
[quote][color=brown]« La lumière de l'Orient s'est répandue sur moi par la grâce d’Aristote, et m'a rappelé d'entre les morts. »[/color][/quote]
Toute sa vie, la parole est très importante chez Louis IX. Il aime citer des exemples et des anecdotes qui lui permettent d'affirmer sa foi. Certaines de ses plus célèbres paroles lui survécurent : « ne fait pas à ton prochain ce que tu ferais à ta mère » (on le sait, Louis IX subira toute sa vie le joug d’une mère castratrice), ou encore le célèbre « Quand le fruit est mûr, il est temps de le lancer sur l’hérétique ». C’est donc par les paroles du roi que ressort sa foi profonde. Louis IX incarne l’idéal du prud’homme, à la fois pieux, courageux, bon, intelligent et sage, un homme qui défend la foi aristotélicienne par son courage.
De l’abbaye fondée par Blanche où il passait ses étés, Louis garda aussi son air franciscain. Ainsi, comme eux, sa parole est morale et didactique, à l’image des prédicateurs dont il s’entoure. Cette parole transmet un enseignement moral et religieux et vise souvent à fortifier la foi de l’interlocuteur.
Il a la réputation de guérir les écrouelles et d'être charitable envers les pauvres : il a marqué son temps par sa grande dévotion à la souffrance qui atteignait les plus pauvres et les malades, entre autres les lépreux. Jamais, par contre, il ne réussira à guérir la Provence de son accent.
Dans la seconde année de son gouvernement (1238), il signala sa pieuse ferveur en allant jusqu'à Sens pour recevoir la couronne d'épines de Christos, qu'il venait de faire racheter des Vénitiens, entre les mains desquelles elle avait été mise en gage par Baudouin, et la portant lui même depuis le bois de Vincennes, la tête et les pied nus, jusqu'à Notre-Dame ; et de là à la chapelle qu'il avait fait bâtir dans son palais, dite depuis la Sainte-Chapelle, où elle fut déposée.
[b]Son édification juridique et théologique [/b]
Il fonde plusieurs établissements utiles, tels que les Hôtel-Dieu de Pontoise, de Compiègne, de Vernon, et l'hospice des Quinze-Vingts, pour y recueillir trois cents aveugles appartenant aux classes pauvres. Louis IX a appris en Syrie que les érudit des princes d'orient, transcrivaient des livres et tenaient une université ouverte à tous les autres théologiens ; il suit cet exemple, ordonne qu'on transcrive les livres qui se trouvent dans les monastères, et fait ranger ces précieux exemplaires dans une salle voisine de la Sainte-Chapelle, créant ainsi les premières universités. Il y va souvent s'y délasser des travaux du gouvernement.
Il rend aux abbayes et aux cathédrales, entre autre, leur autorité sur la gestion des affaires religieuses et les charges de nommer leur clergé. Toute fois il imposa qu'ils soient correctement instruits et il fit imposer un diplôme de théologien pour les clercs ayant de hautes fonctions.
Il dirigera deux croisades. Lors de la première, il embarque pour l'Egypte en août 1248. Mais il est soudainement fait prisonnier à Mansourah. Il rentrera en 1254, après quatre années passées dans les prisons syriennes. Malgré l'échec de la septième croisade, Louis IX décide de préparer la huitième croisade. Il repart le 2 juillet 1270. Le 17 juillet, Carthage se rend. Louis IX décide alors d'attendre les renforts de son frère Charles d'Anjou. Mais la peste ravage son armée et il meurt le mois suivant, alors que son frère arrive tout juste.
Louis étant mort de la peste c'est un miracle que son fils et sa belle fille qui le suivaient à ses côtés ne furent pas contaminés. Philippe fut proclamé roi de France sous le nom de "Philippe III le Hardi".
[b]Sa conception de la justice [/b]
[quote][color=brown]«Les serfs appartiennent à Christos comme nous, ne devraient plus être considéré comme des esclaves. Dans un royaume aristotélicien nous ne devons pas oublier qu'ils sont nos frères et les affranchir s'il montre qu'ils sont capables d'être de bons paysans. Car nul ne peut être jugé sur son statu mais sur la vie qu'il se construit, et comment se construire une vie si on est esclave d'un de ses frères. Je vous le dis, la servitude devra disparaître, mais il serrait criminel de les abandonner tant qu'ils ne sont pas près. »[/color][/quote]
Il parcourt sans cesse ses États pour entendre toutes plaintes ; on le voyait souvent en été rendre lui-même la justice, soit dans le jardin de son palais, soit dans le bois de Vincennes sous un grand arbre. On raconte d’ailleurs que plus d’une fois, des pommes (et d’ailleurs des abricots, fruits qu’il aimait particulièrement) lui tombèrent sur la tête. Pourtant, rien d’autre qu’un « salauds d’averronistes » ne lui passa par la tête. Louis IX aurait pu devenir grand homme de science ou de gastronomie, mais il restera plutôt à tout jamais grand homme d’église, posé, et mesuré.
Il prône la justice et modernise l'administration. Il y traque les abus des baillis et sénéchaux en instaurant ce qui deviendra plus tard la Cour des comptes. Louis IX favorise également la création du Parlement. Les parlements que Louis IX édifia d’abord établirent les comtés royaux qui tiennent encore de nos jours. Poussé par cet esprit d'ordre et de justice qui l'animait sans cesse, il maintint longtemps son royaume dans le calme, et fit tous ses efforts pour rendre la paix à l'Europe, alors troublée par les divisions du roy du St Empire. II s'offrit plusieurs fois pour médiateur ; et s'il ne parvint point à se faire écouter, il obtint du moins l'estime et la confiance de ceux que ses discours et son exemple ne purent désarmer.
[b]Son service pour la prospérité du Royaume [/b]
Il rassembla ainsi le plus grand empire aristotélicien de l’histoire contemporaine de France, s’alliant aux Anglois, aux Espagnols et aux Piedmontais. Il solidifia également une première fois le Languedoc des forces hérétiques, qui fut reperdu depuis, au moment où est établie cette hagiographie. En 1258, Louis IX il fixe les frontières Sud du royaume en signant le avec le roi Jacques Ier d'Aragon. En 1259 à Paris, il signe un traité de paix avec l'Angleterre mettant ainsi fin à la première «guerre de Cent Ans» entre les deux pays.
L'œuvre de Louis IX se traduit par un développement considérable du pouvoir royal. Il unifie également la monnaie.
Enfin c'est à sa munificence que l'on doit la fondation de la Sorbonne. La France fut sous ses sages lois aussi tranquille que l'Europe était agitée ; il fit tous ses efforts pour rétablir la concorde entre les états aristotéliciens, et les traités avec ses voisins eurent toujours pour but de conserver la paix, et la foi.
[img]http://www.forumuniversitaire.com/images/Blanche-St%20Louis-Big.jpg[/img]
[b]Témoignage d'amitié et de piété :[/b]
[quote][color=brown]« Ainsi comme Dieu est mort pour tout son peuple, aussi semblablement a mis le bon roi Saint-Louis, son corps en danger et aventure de mort pour le peuple de son royaume. »
Joinville[/color][/quote]
[quote][color=brown]« Louis IX, paraissait un prince destiné à réformer l'Europe, si elle avait pu l'être ; il a rendu la France triomphante et policée, et il a été en tout le modèle des hommes. Sa piété, qui était celle d'un anachorète, ne lui ôta point les vertes royales ; sa libéralité ne déroba rien à une sage économie ; il sut accorder une politique profonde avec une justice exacte ; et peut-être est-il le seul souverain qui mérite cette louange. Prudent et ferme dans le conseil, intrépide dans les combats sans être emporté, compatissant comme s'il n'avait jamais été que malheureux, il n'est guère donné à l'homme de pousser la vertu plus loin. »
Le dévot "le terrible"[/color][/quote]
[quote][color=brown]« De haute taille et bien fait, il avait une figure angélique. D'un caractère franc, affable et gai, quoique modeste et réservé. Il observait dans les choses du monde une mesure exacte; sa piété seulement, exagérée et confinant au plus borné des fanatismes. Il s'astreignait à des pratiques monastiques très rigoureuses, se levant la nuit pour se rendre aux matines et à prime et assistant à tous les autres offices. Il pratiquait plus volontiers encore l'assiduité aux sermons; il voulait que tout son entourage assistât à ces exercices, et il se plaisait à sermonner lui-même. Il recevait fréquemment la discipline des mains de ses moines; pendant sa vie cette dévotion délirante fut souvent jugée avec sévérité. D'une humilité extrême, il aurait même songé à abdiquer pour entrer dans la milice des ordres mendiants. Sa douceur n'excluait du reste pas l'énergie »
le moine italien Salimbene[/color][/quote][/quote] | |
| | | UterPendragon
Lieu RP : Aix-La-Chapelle
Feuille de personnage Nom et prénom: Aimé Von Frayner dict UterPendragon Paroisse: Toulon pardi !
| Sujet: Re: Saint Louis, Roi de France Dim 22 Fév 2009 - 13:04 | |
| - Citation :
Les Saints Anciens - Saint Louis - Annexe
...
De 1245 à 1254, Saint Louis mena une grande croisade en terre languedocienne. A son terme, il solidifia le Languedoc contre les forces hérétiques. Il était cependant conscient que cette terre est en proie à l'hérésie malgré la victoire. Alors qu'il repartait pour Paris, il fit une halte à proximité d'un lac pour y établir un campement et passer la nuit. Après avoir bien festoyé avec ses soldats, le saint roi alla donc se reposer dans un sommeil profond. C'est à ce moment-là que lui apparut en songe l'archange Miguaël. Il lui dit alors : « Louis, réveille-toi, ouvre les yeux. La victoire que tu viens de remporter par le sang et par le feu est déjà menacée. » Alors il lui montra ce qui allait arriver puis il lui dit : « Il faut protéger cette terre de l'hérésie et propager le message de Christos. Va, lève-toi et va prier Ton Créateur. »
Louis se réveilla. Il faisait déjà grand jour. Il alla à quelques lieues de là dans un petit village languedocien que l'on appelle Le Puy. Il entra dans la petite chapelle du village et pria en ces termes :
«Je m’en remets à Toi, Créateur de toute chose. Toi qui as confié la terre à l’Humain pour qu’il te serve, Aide-moi à être la couronne d’épine qui tiendra l’hérétique loin de nos terres, Aide-moi à protéger la terre languedocienne de l’ombre de la créature sans nom, Ne laisse pas nos terres souffrir, comme Christos à souffert, Fait que cette fois ce soit nos épines qui percent le cœur de Tes ennemis. »
Il sortit ensuite et rentra à Paris. Le sort de la foi en Languedoc le perturbait.
Quatre ans plus tard, il s'apprêtait à partir pour signer le traité de Corbeil fixant les frontières sud de son royaume. Quelques jours avant son départ, il alla prier en la Sainte chapelle de son palais. Passant près de la couronne d'épines qu'il avait amené lui-même il y a 20 ans, il repensa à sa prière faite au Puy. Tout semblait s'éclairer pour lui. Il fallait qu'il mène la couronne d'épines au Puy afin qu'elle protège le Languedoc de l'hérésie.
Depuis ce jour, la couronne d'épines de Christos occupe une place de choix dans la chapelle du Puy devenue depuis une charmante petite Eglise. De là elle veille sur le Languedoc même si elle n'a pas pu empêcher le retour de l'hérésie.
... - Code:
-
[quote][img]http://img206.imageshack.us/img206/4698/badgesaintofficenc8.png[/img] [color=#1a3768][i][size=18][b]Les Saints Anciens - Saint Louis - Annexe[/b][/i][/color][/size]
...
De 1245 à 1254, Saint Louis mena une grande croisade en terre languedocienne. [b]A son terme, il solidifia le Languedoc contre les forces hérétiques.[/b] Il était cependant conscient que cette terre est en proie à l'hérésie malgré la victoire. Alors qu'il repartait pour Paris, il fit une halte à proximité d'un lac pour y établir un campement et passer la nuit. Après avoir bien festoyé avec ses soldats, le saint roi alla donc se reposer dans un sommeil profond. C'est à ce moment-là que lui apparut en [b]songe l'archange Miguaël. Il[/b] lui dit alors : « Louis, réveille-toi, ouvre les yeux. La victoire que tu viens de remporter par le sang et par le feu est déjà menacée. » Alors il lui montra ce qui allait arriver puis il lui dit : « Il faut protéger cette terre de l'hérésie et propager le message de Christos. Va, lève-toi et va prier [b]Ton Créateur[/b]. »
Louis se réveilla. Il faisait déjà grand jour. Il alla à quelques lieues de là dans un petit village languedocien que l'on appelle Le Puy. Il entra dans la petite chapelle du village et pria en ces termes :
[b]«Je m’en remets à Toi, Créateur de toute chose. Toi qui as confié la terre à l’Humain pour qu’il te serve, Aide-moi à être la couronne d’épine qui tiendra l’hérétique loin de nos terres, Aide-moi à protéger la terre languedocienne de l’ombre de la créature sans nom, Ne laisse pas nos terres souffrir, comme Christos à souffert, Fait que cette fois ce soit nos épines qui percent le cœur de Tes ennemis.[/b] »
Il sortit ensuite et rentra à Paris. Le sort de la foi en Languedoc le perturbait.
Quatre ans plus tard, il s'apprêtait à partir pour signer le traité de Corbeil fixant les frontières sud de son royaume. Quelques jours avant son départ, il alla prier en la Sainte chapelle de son palais. Passant près de la couronne d'épines qu'il avait amené lui-même il y a 20 ans, il repensa à sa prière faite au Puy. Tout semblait s'éclairer pour lui. Il fallait qu'il mène la couronne d'épines au Puy afin qu'elle protège le Languedoc de l'hérésie.
Depuis ce jour, la couronne d'épines de Christos occupe une place de choix dans la chapelle du Puy devenue depuis une charmante petite Eglise. De là elle veille sur le Languedoc même si elle n'a pas pu empêcher le retour de l'hérésie.
... [/quote] | |
| | | | Saint Louis, Roi de France | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|