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Citation :

Partie VIII > 1 : Les Offices et Sacrements > 1 : La Messe

Ami séminariste, nous en venons maintenant à une partie capitale de votre formation, la messe Res Parendo. Réussir une messe est certainement l'un des exercices les plus compliqués que vous rencontrerez, en effet, c'est un exercice difficile tant sur l'aspect technique de l'organisation que sur votre capacité à faire se réunir les fidèles et à y participer. Voici donc quelques conseils pour y parvenir.

Tout d'abord, écrire des messes trop longues ne sert à rien. C’est joli, ça fait plaisir à soi même, mais personne ne les suit jusqu'au bout ! Il faut faire des messes courtes et accessibles. Ce n'est pas une raison pour ne pas citer le livre des vertus pour autant ! Un extrait court, bien commenté et faisant écho à la situation du moment est évidemment le bienvenu.

Voyons maintenant le plan d'une messe. Ce plan est un plan indicatif, que vous serez libre de suivre ou non lors de votre ministère, suivant votre expérience, mais pour l'heure il constitue un bon modèle.

Citation :

Modèle de Messe

1. Accueil des fidèles.
   
2. Prière de demande du pardon :
   

   Citation :

   Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
   Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

   
   
   N'oubliez pas d'expliquer pourquoi il est nécessaire de demander pardon. Profitez en aussi pour parler de la nécessité de la confession. Il vous est possible de la faire réciter par un fidèle.
   
3. Profession de la Foy en récitant le credo.
   Il vous est possible la encore de le faire réciter par un fidèle.
   
4. Introduction du thème de la messe du jour.
   Possibilité de replacer ce thème dans la vie du village si possible.
   
5. Lecture du livre des vertus
   Il s'agit ici de lire un passage du livre des Vertus. Le passage choisi doit être en rapport avec le sermon. Il est donc nécessaire d'avoir lu au moins une fois le livre des Vertus afin de pouvoir retrouver un passage qui pourrait accompagner le Sermon. Il est souhaitable de prendre un passage court, mais complet. N'hésitez pas à re-situer l'action avant la lecture.
   
6. Sermon
   Le sermon ou homélie est un discours prononcé par le prêtre lors de la messe. Il a lieu juste après la lecture du livre des Vertus. L'homélie a pour objectif d'expliquer et de commenter le texte lu, mais également d'établir d'éventuels rapprochements avec l'actualité du village ou duché. C'est à ce moment qu'il faudra corriger les défauts de vos ouailles, les cadrer dans le droit chemin, les rassurer, les guider etc ...
   
7. Partage du Pain et du Vin
   C'est le moment qui clôture la cérémonie. N'hésitez pas à partager le pain et le vin, témoin de l'amitié Aristotélicienne. (Attention on ne parle pas du corps et du sang du Christ, ce n'est pas Aristotélicien ! Simplement un partage en pure amitié)
   
8. l’Envoi :
   C'est l'aspect informel de la célébration. Informations diverses sur la vie de la paroisse ou courte intention de prière par exemple. Rappel des dates des prochaines célébrations etc etc ...
   

Exercice proposé :

Vous ferez une messe en suivant le déroulement ci dessus tout en veillant à ce qu’elle ne soit pas trop longue et qu’elle donne envie d’être écoutée.
Le texte lu doit être extrait d'un texte non étudié en cours.

Soyez appliqué c'est un exercice capital.

Bon courage !

Par ce beau dimanche de mars, Valérian était à l’église afin d’accueillir les fidèles. Il les saluait au fur et mesure qu’ils arrivaient.
A l’heure dite, Valérian commençât l’office.

Mes cher fidèles, merci d’être venu en cette église pour la messe dominicale, commençons par la prière du pardon.

Citation :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Je vous rappelle qu’il est important de demander pardon et de vous confesser, ce qui démontre que vous regardez en face les erreurs que vous auriez pu commettre, que vous avez appris de votre expérience.
Car ainsi est la vie !
Lisons ensemble credo.

Citation :

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

J’aimerai aujourd’hui vous parler de l’importance de l’amitié et de la conséquence de nos actes lorsque nous disons des choses à nos semblables.
Pour ce faire, j’ai demandé à Messire Totof de nous faire lecture de la quatrième méditation de Barnabé.

Citation :

Marchant sur les chemins entre Autun et Chalon, en Bourgogne, Barnabé aperçu dans un verger deux enfants qui se battaient. Il observa la scène, puis décida de descendre du chemin pour les rejoindre. L’un semblait plus fort que l’autre, et l’autre semblait se laisser faire, par peur, par crainte. Barnabé les sépara et les invita à s’expliquer. Il apparut qu’ils étaient de bons amis, mais qu’une bêtise les avait fâchés, ou en tout cas, en avait fâché l’un des deux. Devant l’autorité du plus fort sur le craintif, Barnabé décida de leur raconter une histoire pour apaiser l’animosité régnante.

Il était une fois un garçon avec un mauvais caractère. Son père lui donna un pot rempli de clous et lui dit d’en planter un dans la barrière du jardin chaque fois qu’il perdrait patience et se disputerait avec quelqu’un. Le premier jour il en planta 17 dans la barrière.
Les semaines suivantes, il apprit à se contrôler, et le nombre de clous plantés dans la barrière diminua jour après jour : il avait découvert que c’était plus facile de se contrôler que de planter des clous.

Finalement, arriva un jour où le garçon ne planta plus aucun clou dans la barrière. Alors il alla voir son père et il lui dit que pour ce jour il n’avait planté aucun clou. Son père lui dit alors d’enlever un clou dans la barrière pour chaque jour où il n’aurait pas perdu patience.
Les jours passèrent et finalement le garçon put dire à son père qu’il avait enlevé tous les clous de la barrière.

Le père conduisit son fils devant la barrière et lui dit :
"Mon fils, tu t’es bien comporté mais regarde tous les trous qu’il y a dans la barrière. Elle ne sera jamais comme avant. Quand tu te disputes avec quelqu’un et que tu lui dis quelque chose de blessant, tu lui laisses une blessure comme celle-là. Tu peux planter un couteau dans un homme et après le lui retirer, mais il restera toujours une blessure. Peu importe combien de fois tu t’excuseras, la blessure restera ; et une blessure verbale fait aussi mal qu’une blessure physique. Les amis sont des bijoux rares, ils te font sourire et t’encouragent. Ils sont prêts à t’écouter quand tu en as besoin, ils te soutiennent et t’ouvrent leur cœur."

Le bagarreur se mit à pleurer, et celui avec qui il venait de se battre le pris dans ses bras pour le réconforter. Barnabé leur pris la main et les raccompagna jusqu’au village. L’amitié venait de triompher, encore une fois…

Je vous demande de méditer sur ce texte qui nous démontre les conséquences de ce que nous faisons.
L’amitié est une notion fondamentale de notre vie en communauté et nous devrions toujours prendre garde de ne jamais blesser un frère ou une sœur. L’échange d’idée et la discussion est une chose capitale et agréable, qui nous permet d’apprendre et d’aider nos amis, mais sachons garder le cœur ouvert à la différence, différence de vie et différence d’idée. Restons humble et rappelons-nous que nous n’avons pas forcément le monopole de la vérité.
Afin de concrétiser un peu cela, je vous invite à partager avec moi, le pain et le vin, symbole d’amitié et d’échange entre nous.

La semaine prochaine, à l’occasion de la fête de Saint Paul Aurélien, nous parlerons du refus de l'ermitage.
Que votre semaine soit bonne et n’oubliez pas que je suis toujours disponible pour vous, si vous en avez le besoin.

"Mon fils, fort bien!

Pour le pain et le vin, il vous faudrait prendre plus de temps... prenez le temps d'expliquer vos gestes et actions, et n'hésitez pas à faire vos gestes un peu grandiosement pour intéresser les ouailles (via des images par exemple).


Voulez-vous modifier un peu votre fin? "

Oui, je vais modifier ma fin éminence.

[hrp]la je suis sur tablette et demain je ne suis pas disp, je donne cours toute la journée. Mardi matin. Merci[/hrp]

"Prenez tout le temps nécessaire, ceci est un exercice formatif plus que autre chose! "

Mes enfants, pendant que je prépare le partage du pain et du vin, Je vous demande de méditer sur ce texte qui nous démontre les conséquences de ce que nous faisons.
L’amitié est une notion fondamentale de notre vie en communauté et nous devrions toujours prendre garde de ne jamais blesser un frère ou une sœur. L’échange d’idée et la discussion est une chose capitale et agréable, qui nous permet d’apprendre et d’aider nos amis, mais sachons garder le cœur ouvert à la différence, différence de vie et différence d’idée. Restons humble et rappelons-nous que nous n’avons pas forcément le monopole de la vérité.

Valérian, dans un silence religieux, se pencha pour attraper la petite coupole qui était sous l’autel et la posa devant lui, il en fit de même avec le seul bien matériel qu’il possédait, une coupe en argent qui lui servait au partage du vin.

Il prit le pain et en découpât environ autant de morceaux que de fidèle.
Il levait un œil quand il entendait des fidèles un peu trop dissipés, pour leur rappeler que c’était le temps de la méditation.
Lorsqu’il eut rompu le pain, il prit la coupelle d’une main, la coupe de l’autre et une serviette qui lui servait à essuyer le bord de la coupe entre chaque fidèle, d’une autre main.
Il s’avançât devant l’autel et posa la coupole et la coupe sur une petite table haute et invita les fidèles, par un sourire amicale à s’approcher.
Les fidèles se présentèrent devant lui, un par un, auxquels il tendait la coupole contenant le pain et les invitait à une prendre un morceau en prononçant ces mots :

Partage et Amitié mon fils, ou ma fille suivant le cas

Puis il prenait la coupe, essuyait le bord et invitait le fidèle à boire une gorgée en disant

Santé et amitié.

Lorsque tous les fidèles furent passées, il reprit la coupole et la coupe et les replaça sous l’autel.
Il prit alors une dernière fois la parole pour dire

Mes enfants,
La semaine prochaine, à l’occasion de la fête de Saint Paul Aurélien, nous parlerons du refus de l'ermitage.
Que votre semaine soit bonne et n’oubliez pas que je suis toujours disponible pour vous, si vous en avez le besoin.

Valérian remontât alors la nef, ouvrit les portes de l'église et remercia un par un les fidèles pour leur venue en ce dimanche.

Hull hocha la tête.

"J'aime bien votre style, fort bien!"