SIEGE DES ARCHEVECHES DE PROVENCE
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 Saint Georges de Lydda

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AuteurMessage
UterPendragon

UterPendragon


Lieu RP : Aix-La-Chapelle

Feuille de personnage
Nom et prénom: Aimé Von Frayner dict UterPendragon
Paroisse: Toulon pardi !

Saint Georges de Lydda Empty
MessageSujet: Saint Georges de Lydda   Saint Georges de Lydda EmptyDim 22 Fév 2009 - 12:48

Citation :
Saint Georges de Lydda Badgesaintofficenc8
Les Saints Anciens - Saint Georges de Lydda

    Saint Georges est le patron de la Chevalerie et des Gens d’Armes, il symbolise le triomphe du Bien contre le Mal, la victoire de la Foi sur la Créature sans nom, la force de la Foi et la bravoure.

    Le Duché et l'Ost du Lyonnais-Dauphiné en ont fait leur patron.



    I - Origine

    Georges naquit vers 275 après Christos, en pleine Ère de la Dispersion de la Foi, dans la Province de Cappadoce, au sein d’une famille riche et de haute condition. À la mort de son père, alors qu’il n’était âgé que de dix ans, sa mère, Polychronia, convertie à l’Aristotélicisme à l’insu de son époux, l’emmena en Palestine, sa terre natale. Là-bas, elle lui inculqua les Vertus de la Raison enseignées par Aristote, ainsi que la Foi en l’Amour de Dieu prêchée par Christos.

    Georges grandit et devint un jeune homme de belle apparence, à l’esprit vif et aux mœurs raffinées. Lors de sa dix-huitième année, il décida d’embrasser une carrière militaire et s’engagea dans les armées romaines, afin de défendre la paix des terres romaines et de leurs habitants. Très vite, sa valeur le distingua du lot, et ses supérieurs le nommèrent tribun de la garde prétorienne. L’empereur lui-même reconnu son dévouement et son courage et l’éleva à la dignité de préfet.


    II - Georges et le "Dragon" de Béryte :

    Alors que Georges retournait en Cappadoce, après une campagne victorieuse en Mésopotamie contre le roi perse Narses, il traversa la région de Béryte, ravagée alors par une armée de pillards sanguinaires et impies, menée par un homme cruel nommé Nahf dont la barbarie sans égale lui avait valu le surnom de « Dragon », car en phénicien, « nahf » signifiait « serpent ». Les pillards de Nahf s’étaient installés dans les marais voisins de la ville, il y avait plusieurs années, et avaient opéré des raids continuels sur la région, ravageant les récoltes et pillant les fermes. Tous ceux qui avaient tenté de leur résister eurent les yeux crevés par Nahf et ses hommes. Pour se protéger de la dévastation, les habitants décidèrent d’offrir chaque jour deux animaux en tribut pour calmer les pillards du Dragon. Cependant, vint un jour où il n’y eut plus de bêtes à sacrifier, et Nahf recommença ses ravages. Désespéré, le roi de cette contrée accepta que l’on donne chaque jour une jeune femme tirée au sort aux brigands pour satisfaire leurs vils appétits.

    Les semaines et les mois s’écoulèrent, et vint le jour où la propre fille du roi, la princesse Alcyone, fut choisie pour être jetée en pâture aux pillards. Elle fut attachée à un pieu en bois face aux marais et abandonnée ainsi à son triste sort. Quelques instants après, alors qu’Alcyone pleurait à chaudes larmes, un grondement se fit entendre. Croyant sa dernière heure venue, quelle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit que le bruit venait, non pas des marais, mais de la plaine s’étendant derrière elle. Alcyone se tourna et pu apercevoir un cavalier de haute taille, revêtu d’une armure étincelante et portant une longue lance, qui dirigeait sa monture vers elle. Arrivé à sa hauteur, il mit pied à terre et s’approcha d’Alcyone qui pu distinguer, ainsi, la grande croix rouge qui ornait son plastron blanc. La princesse le pria de partir loin d’elle pour sauver sa vie, mais le cavalier refusa et la détacha. Il disait s’appeler Georges et qu’il consacrait sa vie à servir Dieu et à répandre Sa parole parmi les Hommes. Pour Georges, Nahf était un homme perverti la Créature sans nom, faisant preuve des Vices qu’il avait juré de combattre et d’anéantir avec l’aide des Vertus enseignées par Aristote et Christos.

    Soudain, un rugissement résonna à travers les marais et cent hommes montés sur des chevaux à la robe noirâtre apparurent, avançant en colonne tel un corps gigantesque ondulant entre les flaques d’eau putride. Tous portaient des armures de mailles semblables à des écailles d’un vert olive, et brandissaient leurs épées comme des centaines de crocs acérés, prêts à se refermer sur Georges et Alcyone. A leur tête, un homme massif leur fit faire halte à quelques toises des deux silhouettes qu’il regarda furieusement. Georges n’avait jamais vu un homme aussi immonde et repoussant, sa barbe hirsute avalait la plus grande partie de son visage cuivré où seuls ses yeux injectés de sang perçaient à travers son casque de cuir. Il détourna les yeux pour se préserver de ce spectacle abject, mais sa résolution d’affronter ces pillards infâmes n’avait pas faibli. Il leva sa lance vers les cieux et éperonna vivement son cheval qui s’élança au galop vers le « Dragon ». Des hurlements terrifiants s’élevèrent des rangs adverses et comme un seul homme, les pillards se lancèrent à l’assaut du guerrier solitaire. Georges se retrouva pris au milieu d’un tourbillon d’yeux enflammés de rage et de lames. Partout où son regard se posait, il y avait un pillard prêt à fondre sur lui, mais il tint bon pendant que le cercle se refermait sur lui, continuant à éperonner sa monture vers celle de Nahf. Alors qu’il allait être submergé par la marée humaine, Georges mobilisa toutes ses forces et sa Foi, pour lever à nouveau son bras et plonger sa lance au milieu du tourbillon d’hommes et de lames qui se dressaient face à lui. Un cri terrifiant retentit, auquel répondirent des hurlements affolés. Terrifiés, les pillards s’enfuirent aussi soudainement qu’ils étaient apparus, laissant leurs armes derrière eux.

    Sortant de son exaltation guerrière, Georges vit Nahf qui gisait à ses pieds, mortellement blessé par sa lance qui s’était figée en travers de sa gorge. Georges attacha le chef des pillards, noirci autant de péché que de terre, à son cheval et regagna Béryte avec la princesse Alcyone, traînant le « Dragon » derrière eux. Ils furent accueillis par la liesse et les acclamations des habitants enfin délivrés de cette terrible calamité. George amena la dépouille de Nahf devant le roi qui se prosterna devant Georges et jura que lui et ses sujets se convertiraient à la Foi aristotélicienne. Le héros reprit ensuite la route de la Cappadoce.


    III - Le martyre de Georges :

    Quelques années plus tard, l’empereur de Rome convoqua à Nicomédie tous les gouverneurs des Provinces d’Orient afin de leur communiquer ses décrets contre les disciples d’Aristote et Christos. Georges, sentant que l’heure était venu de confesser publiquement sa Foi, distribua ses biens aux pauvres, affranchit ses esclaves et fit route vers Nicomédie pour se rendre à la cour impériale. Il se présenta au milieu de l’assemblée et reprocha à l’empereur de verser injustement le sang innocent des fidèles aristotéliciens. Stupéfait, l’empereur fit interroger Georges sur sa croyance. Georges répondit qu'il croyait au seul et unique vrai Dieu, celui qu'Aristote et Christos avaient professé, et que c'est cette croyance qui l'avait guidé ici sans crainte, pour adresser ses reproches au souverain. L’empereur, craignant l’agitation, proposa à Georges de le couvrir d’honneurs s’il acceptait de sacrifier au culte impérial. Georges refusa en lui répondant :


    « Ton règne se corrompra et disparaîtra rapidement dans le brouillard lunaire, sans te procurer aucun profit ; mais ceux qui offrent un sacrifice de louange au Très-Haut siègeront avec Lui pour l’éternité dans le Soleil ! »

    L’empereur donna l’ordre à ses gardes de frapper Georges et ils le rouèrent de coups. Le sang se mit à couler à flot, mais Georges refusa d’abjurer sa foi. Excédé, l’empereur le fit jeter en prison, avec une lourde pierre sur la poitrine, mais le lendemain, quand il fut mené devant le souverain, le héros continua à refuser avec la même fermeté. On l’attacha donc sur une roue suspendue au-dessus d’une foule d’instruments tranchants et on le fit tourner. Les lames le blessèrent un millier de fois, tranchant et meurtrissant sa chair, mais Georges resta inflexible, surmontant sa douleur grâce à sa Foi en l’Amour de Dieu. Devant tant de courage, deux soldats s’agenouillèrent pour confesser l’Aristotélisme et furent aussitôt décapités. L’impératrice elle-même se déclara aristotélicienne, aussi on l’enferma dans le palais.

    L’empereur ordonna qu’on jette Georges fit dans une fosse de chaux vive. La chaux attaquait ses chaires, brûlant atrocement son corps, les vapeurs nauséabondes envahissaient son nez et le faisaient suffoquer mais, il refusa encore d’abjurer sa foi. La foule admirative devant sa bravoure sans limite l’acclama et se mit à louer le Seigneur et Ses prophètes. On le força ensuite à marcher avec des chaussures garnies de pointes rougies au feu, mais Georges triompha à nouveau grâce à sa Foi.

    Le lendemain, l’empereur fit comparaître Georges au temple d'Apollon, en présence d'une foule considérable. Feignant de vouloir sacrifier en l’honneur de la divinité, Georges entra dans le temple et s'adressa à l'idole en se signant. L'essence même de l'acédie habitait ces statues, mais à la présence et aux mots de Saint Georges, celles-ci éclatèrent en morceaux, laissant échapper une odeur putride qui disparut avec un sifflement. Les prêtres et les païens chassèrent alors Georges à grands cris et le ramenèrent au palais. Attirée par le tumulte, l'impératrice sortit, fendit la foule en criant : « Dieu de Georges, viens à mon aide ! » et elle tomba aux pieds du Saint. Ne pouvant plus contenir sa rage le tyran, dont le coeur s'était endurci après tant d’impiété et de cruauté, ordonna de les décapiter tous les deux. Mais, la veille de l'exécution, l’impératrice remit paisiblement son âme à Dieu dans la prison et put ainsi mourir en paix le lendemain.

    Le jour venu, Georges se rendit sur les lieux de l'exécution, suivi d'une grande foule. Il rendit grâce à Dieu, à Aristote et Christos pour tous leurs bienfaits et, demandant leur assistance en faveur de tous ceux qui invoqueront, avec confiance, son intercession dans la suite des siècles, il inclina la nuque sous le glaive et partit pour remporter au Soleil les trophées de la gloire éternelle. Dès ce moment, une grande lumière se fit sur la place, tandis que l'âme rejoignait peu à peu la vie éternelle et heureuse qui l'attendait.

    Conformément à la recommandation du Saint, son serviteur transporta ensuite sa précieuse relique dans sa patrie, Lydda en Palestine, où d'innombrables miracles s'accomplirent dans la vaste église que l'on construisit en son honneur.


    Symbolique:

    Il est traditionnellement représenté à cheval, souvent blanc, ayant un dragon à ses pieds, revêtu d’une armure, une lance à la main, portant un écu et une bannière d'argent à la croix de gueules. La lance et la croix de gueules sur fond d’argent sont ses symboles les plus répandus.

    Le dragon est une représentation de Nahf, le chef de l'armée de pillards perses ravageant Béryte que saint Georges vainquit pour sauver Alcyone et libérer les habitants de la région. Cette image trouve son origine dans le nom-même de Nahf qui signifie "serpent" en Phénicien et qui fut surnommé "le Dragon" par les habitants de Béryte à cause des ravages qu'il causait et de sa grande cruauté. Petit à petit, le symbolisme de cette victoire va s'étoffer, notamment après le martyre de saint Georges, le Dragon devenant une allégorie du Vice, la victoire de Georges devient celle de la Foi sur le Mal. Victoire d'autant plus importante et forte en signification, puisque elle apportera la Lumière au royaume de Beyrouth qui se convertit à l'Aristotélicisme grâce à Georges de Lydda.


    Fête:

    Il est fêté le 23 avril.


    Les reliques :

    Le crâne de saint Georges à Lydda (Palestine), son armure dont on ignore qu’elle fut son sort, ainsi que la lance avec laquelle il terrassa Nahf, également perdue.

Code:
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[color=#1a3768][i][size=18][b]Les Saints Anciens - Saint Georges de Lydda[/b][/i][/color][/size]

[list][color=black][i]Saint Georges est le patron de la Chevalerie et des Gens d’Armes, il symbolise le triomphe du Bien contre le Mal, la victoire de la Foi sur la Créature sans nom, la force de la Foi et la bravoure.

Le Duché et l'Ost du Lyonnais-Dauphiné en ont fait leur patron.[/i]


[b]I - Origine [/b]

Georges naquit vers 275 après Christos, en pleine Ère de la Dispersion de la Foi, dans la Province de Cappadoce, au sein d’une famille riche et de haute condition. À la mort de son père, alors qu’il n’était âgé que de dix ans, sa mère, Polychronia, convertie à l’Aristotélicisme à l’insu de son époux, l’emmena en Palestine, sa terre natale. Là-bas, elle lui inculqua les Vertus de la Raison enseignées par Aristote, ainsi que la Foi en l’Amour de Dieu prêchée par Christos.

Georges grandit et devint un jeune homme de belle apparence, à l’esprit vif et aux mœurs raffinées. Lors de sa dix-huitième année, il décida d’embrasser une carrière militaire et s’engagea dans les armées romaines, afin de défendre la paix des terres romaines et de leurs habitants. Très vite, sa valeur le distingua du lot, et ses supérieurs le nommèrent tribun de la garde prétorienne. L’empereur lui-même reconnu son dévouement et son courage et l’éleva à la dignité de préfet.


[b]II - Georges et le "Dragon" de Béryte :[/b]

Alors que Georges retournait en Cappadoce, après une campagne victorieuse en Mésopotamie contre le roi perse Narses, il traversa la région de Béryte, ravagée alors par une armée de pillards sanguinaires et impies, menée par un homme cruel nommé Nahf dont la barbarie sans égale lui avait valu le surnom de « Dragon », car en phénicien, « nahf » signifiait « serpent ». Les pillards de Nahf s’étaient installés dans les marais voisins de la ville, il y avait plusieurs années, et avaient opéré des raids continuels sur la région, ravageant les récoltes et pillant les fermes. Tous ceux qui avaient tenté de leur résister eurent les yeux crevés par Nahf et ses hommes. Pour se protéger de la dévastation, les habitants décidèrent d’offrir chaque jour deux animaux en tribut pour calmer les pillards du Dragon. Cependant, vint un jour où il n’y eut plus de bêtes à sacrifier, et Nahf recommença ses ravages. Désespéré, le roi de cette contrée accepta que l’on donne chaque jour une jeune femme tirée au sort aux brigands pour satisfaire leurs vils appétits.

Les semaines et les mois s’écoulèrent, et vint le jour où la propre fille du roi, la princesse Alcyone, fut choisie pour être jetée en pâture aux pillards. Elle fut attachée à un pieu en bois face aux marais et abandonnée ainsi à son triste sort. Quelques instants après, alors qu’Alcyone pleurait à chaudes larmes, un grondement se fit entendre. Croyant sa dernière heure venue, quelle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit que le bruit venait, non pas des marais, mais de la plaine s’étendant derrière elle. Alcyone se tourna et pu apercevoir un cavalier de haute taille, revêtu d’une armure étincelante et portant une longue lance, qui dirigeait sa monture vers elle. Arrivé à sa hauteur, il mit pied à terre et s’approcha d’Alcyone qui pu distinguer, ainsi, la grande croix rouge qui ornait son plastron blanc. La princesse le pria de partir loin d’elle pour sauver sa vie, mais le cavalier refusa et la détacha. Il disait s’appeler Georges et qu’il consacrait sa vie à servir Dieu et à répandre Sa parole parmi les Hommes. Pour Georges, Nahf était un homme perverti la Créature sans nom, faisant preuve des Vices qu’il avait juré de combattre et d’anéantir avec l’aide des Vertus enseignées par Aristote et Christos.

Soudain, un rugissement résonna à travers les marais et cent hommes montés sur des chevaux à la robe noirâtre apparurent, avançant en colonne tel un corps gigantesque ondulant entre les flaques d’eau putride. Tous portaient des armures de mailles semblables à des écailles d’un vert olive, et brandissaient leurs épées comme des centaines de crocs acérés, prêts à se refermer sur Georges et Alcyone. A leur tête, un homme massif leur fit faire halte à quelques toises des deux silhouettes qu’il regarda furieusement. Georges n’avait jamais vu un homme aussi immonde et repoussant, sa barbe hirsute avalait la plus grande partie de son visage cuivré où seuls ses yeux injectés de sang perçaient à travers son casque de cuir. Il détourna les yeux pour se préserver de ce spectacle abject, mais sa résolution d’affronter ces pillards infâmes n’avait pas faibli. Il leva sa lance vers les cieux et éperonna vivement son cheval qui s’élança au galop vers le « Dragon ». Des hurlements terrifiants s’élevèrent des rangs adverses et comme un seul homme, les pillards se lancèrent à l’assaut du guerrier solitaire. Georges se retrouva pris au milieu d’un tourbillon d’yeux enflammés de rage et de lames. Partout où son regard se posait, il y avait un pillard prêt à fondre sur lui, mais il tint bon pendant que le cercle se refermait sur lui, continuant à éperonner sa monture vers celle de Nahf. Alors qu’il allait être submergé par la marée humaine, Georges mobilisa toutes ses forces et sa Foi, pour lever à nouveau son bras et plonger sa lance au milieu du tourbillon d’hommes et de lames qui se dressaient face à lui. Un cri terrifiant retentit, auquel répondirent des hurlements affolés. Terrifiés, les pillards s’enfuirent aussi soudainement qu’ils étaient apparus, laissant leurs armes derrière eux.

Sortant de son exaltation guerrière, Georges vit Nahf qui gisait à ses pieds, mortellement blessé par sa lance qui s’était figée en travers de sa gorge. Georges attacha le chef des pillards, noirci autant de péché que de terre, à son cheval et regagna Béryte avec la princesse Alcyone, traînant le « Dragon » derrière eux. Ils furent accueillis par la liesse et les acclamations des habitants enfin délivrés de cette terrible calamité. George amena la dépouille de Nahf devant le roi qui se prosterna devant Georges et jura que lui et ses sujets se convertiraient à la Foi aristotélicienne. Le héros reprit ensuite la route de la Cappadoce.


[b]III - Le martyre de Georges :[/b]

Quelques années plus tard, l’empereur de Rome convoqua à Nicomédie tous les gouverneurs des Provinces d’Orient afin de leur communiquer ses décrets contre les disciples d’Aristote et Christos. Georges, sentant que l’heure était venu de confesser publiquement sa Foi, distribua ses biens aux pauvres, affranchit ses esclaves et fit route vers Nicomédie pour se rendre à la cour impériale. Il se présenta au milieu de l’assemblée et reprocha à l’empereur de verser injustement le sang innocent des fidèles aristotéliciens. Stupéfait, l’empereur fit interroger Georges sur sa croyance. Georges répondit qu'il croyait au seul et unique vrai Dieu, celui qu'Aristote et Christos avaient professé, et que c'est cette croyance qui l'avait guidé ici sans crainte, pour adresser ses reproches au souverain. L’empereur, craignant l’agitation, proposa à Georges de le couvrir d’honneurs s’il acceptait de sacrifier au culte impérial. Georges refusa en lui répondant : [/color]

[color=green][b]« Ton règne se corrompra et disparaîtra rapidement dans le brouillard lunaire, sans te procurer aucun profit ; mais ceux qui offrent un sacrifice de louange au Très-Haut siègeront avec Lui pour l’éternité dans le Soleil ! »[/b][/color]

[color=black]L’empereur donna l’ordre à ses gardes de frapper Georges et ils le rouèrent de coups. Le sang se mit à couler à flot, mais Georges refusa d’abjurer sa foi. Excédé, l’empereur le fit jeter en prison, avec une lourde pierre sur la poitrine, mais le lendemain, quand il fut mené devant le souverain, le héros continua à refuser avec la même fermeté. On l’attacha donc sur une roue suspendue au-dessus d’une foule d’instruments tranchants et on le fit tourner. Les lames le blessèrent un millier de fois, tranchant et meurtrissant sa chair, mais Georges resta inflexible, surmontant sa douleur grâce à sa Foi en l’Amour de Dieu. Devant tant de courage, deux soldats s’agenouillèrent pour confesser l’Aristotélisme et furent aussitôt décapités. L’impératrice elle-même se déclara aristotélicienne, aussi on l’enferma dans le palais.

L’empereur ordonna qu’on jette Georges fit dans une fosse de chaux vive. La chaux attaquait ses chaires, brûlant atrocement son corps, les vapeurs nauséabondes envahissaient son nez et le faisaient suffoquer mais, il refusa encore d’abjurer sa foi. La foule admirative devant sa bravoure sans limite l’acclama et se mit à louer le Seigneur et Ses prophètes. On le força ensuite à marcher avec des chaussures garnies de pointes rougies au feu, mais Georges triompha à nouveau grâce à sa Foi.

Le lendemain, l’empereur fit comparaître Georges au temple d'Apollon, en présence d'une foule considérable. Feignant de vouloir sacrifier en l’honneur de la divinité, Georges entra dans le temple et s'adressa à l'idole en se signant. L'essence même de l'acédie habitait ces statues, mais à la présence et aux mots de Saint Georges, celles-ci éclatèrent en morceaux, laissant échapper une odeur putride qui disparut avec un sifflement. Les prêtres et les païens chassèrent alors Georges à grands cris et le ramenèrent au palais. Attirée par le tumulte, l'impératrice sortit, fendit la foule en criant : « Dieu de Georges, viens à mon aide ! » et elle tomba aux pieds du Saint. Ne pouvant plus contenir sa rage le tyran, dont le coeur s'était endurci après tant d’impiété et de cruauté, ordonna de les décapiter tous les deux. Mais, la veille de l'exécution, l’impératrice remit paisiblement son âme à Dieu dans la prison et put ainsi mourir en paix le lendemain.

Le jour venu, Georges se rendit sur les lieux de l'exécution, suivi d'une grande foule. Il rendit grâce à Dieu, à Aristote et Christos pour tous leurs bienfaits et, demandant leur assistance en faveur de tous ceux qui invoqueront, avec confiance, son intercession dans la suite des siècles, il inclina la nuque sous le glaive et partit pour remporter au Soleil les trophées de la gloire éternelle. Dès ce moment, une grande lumière se fit sur la place, tandis que l'âme rejoignait peu à peu la vie éternelle et heureuse qui l'attendait.

Conformément à la recommandation du Saint, son serviteur transporta ensuite sa précieuse relique dans sa patrie, Lydda en Palestine, où d'innombrables miracles s'accomplirent dans la vaste église que l'on construisit en son honneur.


[b]Symbolique:[/b]

Il est traditionnellement représenté à cheval, souvent blanc, ayant un dragon à ses pieds, revêtu d’une armure, une lance à la main, portant un écu et une bannière d'argent à la croix de gueules. La lance et la croix de gueules sur fond d’argent sont ses symboles les plus répandus.

Le dragon est une représentation de Nahf, le chef de l'armée de pillards perses ravageant Béryte que saint Georges vainquit pour sauver Alcyone et libérer les habitants de la région. Cette image trouve son origine dans le nom-même de Nahf qui signifie "serpent" en Phénicien et qui fut surnommé "le Dragon" par les habitants de Béryte à cause des ravages qu'il causait et de sa grande cruauté. Petit à petit, le symbolisme de cette victoire va s'étoffer, notamment après le martyre de saint Georges, le Dragon devenant une allégorie du Vice, la victoire de Georges devient celle de la Foi sur le Mal. Victoire d'autant plus importante et forte en signification, puisque elle apportera la Lumière au royaume de Beyrouth qui se convertit à l'Aristotélicisme grâce à Georges de Lydda.


[b]Fête:[/b]

Il est fêté le 23 avril.


[b]Les reliques : [/b]

Le crâne de saint Georges à Lydda (Palestine), son armure dont on ignore qu’elle fut son sort, ainsi que la lance avec laquelle il terrassa Nahf, également perdue.[/color][/list][/quote]
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